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OM - Besiktas
Mot A Maux

Le Lundi 17 Septembre 2007 par Gandalf

L'eau s'engouffre dans la brèche, la coque s'effrite, et tout le monde en perd la frite. Ressassée pendant longtemps par RLD, ce qui en fit rêver un grand nombre sur les bords de la Méditerranée, la cerise est enfin sur le gâteau... Ou plutôt, la crise est enfin sur le bateau. M'enfin, ce bateau qui coule inexorablement, n'a pas encore atteint les bas fonds du désespoir, et de la médiocrité. Il est encore temps de sauver ce qui peut l'être avant que tout l'équipage ne se croise dans des maux inter-minables.

Le problème, tant bien même ils le connaissent, est que chacun fait son petit numéro d'après Niang. Chacun cherche la connexion nerveuse qui lui permettra de trouver un déclic et tenter de dribbler toute la défense adverse. Seulement, quand on s'appelle Arrache, ça lime juste la ligne de touche en se dribblant soi-même, cherchant comme ce chercheur d'or à se prendre pour feu-Koke. De quoi laisser un blanc dans les travées...

Sans parler des allées et venues de Nasri dans des zones plus ou moins défensives, privant ainsi son attaquant d'un soutien non négligeable... Evoluant plus comme un 8 qu'un 10, Nasri se voit dans l'obligation de remonter et de dribbler les milieux adverses sur quarante mètres pour pouvoir proposer une attaque à ses coéquipiers, ce qui depuis le début de saison s'avère pour le moins inefficace. Ceci pose d'ailleurs la question de l'arrivée de Cheyrou puisqu'il évolue dans ce registre de 8 qui puisse faire le lien entre la défense et Nasri-Cissé et que le jeune international semble plus ou moins l'écraser en rentrant sans cesse dans sa zone, diminuant son impact dans le jeu déjà presque inexistant de l'OM. Le jeune prodige manquerait-il de confiance en ses partenaires?

Un jeu qui, parlons en, donne la migraine à chaque ouverture télévisuelle sur Canal +. Quand on se met à aligner mot à maux des maux passant, des Vols Terre, cela devient pourtant beau de l'air... Sauf quand les maux courent à en perdre haleine. L'année passée, le jeu n'était pas folichon mais la qualité individuelle des uns permettait de pallier aux erreurs et faiblesses des uns, élevant ainsi la qualité générale du groupe. Cette année, le groupe a gagné en qualité mais le jeu oublie de passer d'axone en axone et se cache derrière les dendrites, de quoi te chatouiller les nerfs optiques et t'en faire mal aux yeux.

Il est évident qu'un problème est en place mais d'ici là que le jeu apparaisse à vos yeux ébahis, il y a un grand pas à franchir que les mots ne peuvent trahir. C'est ainsi que quand, tour à tour, Mr Emon et Mr Diouf viennent éluder les questions des journalistes à propos du jeu pratiqué et du siège éjectable du premier, personne n'est dupe... Quand on pense qu'ils trouvent que le jeu de la première mi-temps était bon, c'est dire... Le summum est toutefois atteint lorsque l'entraîneur balance un sempiternel "On va trouver des solutions", alors même qu'il n'a toujours pas ciblé le problème, comme pour les latéraux il y a plus d'un mois... M'enfin, tout ça pour dire en définitive quelle toile enchevêtrée nous tissons en pratiquant le mensonge...

Juste à côté de nous, dans la pénombre, les mots des maux s'enchaînent sur le cahier, laissant apparaître les faiblesses d'un esprit fissuré par des crayonnements dont il ne comprend même pas le sens. Mots pour Maux, pour faire plus concret, les maux se dénudent de toute protection, laissant ainsi le mal se propager en déshabillant les défenses d'un navire aux allures de bâtisse totalement lézardée. Et quand on se dit que les journaux parlent d'un ticket Anigo-Flos... Une tragédie ainsi dépeinte en retournerait presque ces ânes dans une tombe.

Gandalf

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