OhaiMe-Passion, l'actualité de l'OM

L'enjeu est clair, ce soir : une victoire pour la qualif'! Tout autre cas de figure impliquerait des calculs compliqués, des comptes d'apothicaires dont nous n'avons que faire.
L'OM joue avec une version épurée du stabilo, qui n'est pas moins moche que d'habitude bien que son panneau publicitaire ordinaire soit nettement plus près du coeur qu'à l'accoutumée.
Le Westfalienstadion plein comme un oeuf vibre d'une belle ambiance, les supporters des deux équipes sont chauds-bouillants.

D'emblée, le BvB annonce la couleur : ils n'ont rien à perdre et ne feront pas de cadeau à leur adversaire du jour, lequel n'a même pas peur !
Néanmoins, les Allemands semblent émoussés, peu efficaces, et ne parviennent pas à inquiéter l'OM qui entame ce match en toute tranquillité.

Le premier quart d'heure en tous cas, bien qu'engagé, n'est pas à la hauteur des espérances des deux camps...
C'est à la 14ème que tout s'emballe soudain : les deux chars d'assaut Stéphane Mbia et Alou Diarra, après un télescopage en règle, s'assomment mutuellement et, sonnés, tardent à reprendre le jeu. Dans le même temps, le tableau d'affichage nous apprend qu'Olympiakos vient d'ouvrir le score contre Arsenal. Manquerait plus que les Allemands profitent de ce moment de flottement pour marquer.
La gueule du scénario à la con...

23ème : ben voilà, c'est fait... à force de laisser jouer, l'OM subit et ce qui devait arriver arriva... BvB 1-0 OM
Depuis le but, Dortmund est décomplexé, tandis que les Olympiens, hébétés, peinent à revenir dans le match. Comme si cela ne suffisait pas, Stéphane Mbia commet une faute sur Kehl dans la surface : Penalty. BvB 2-0 OM (31ème)
Dans la série des bonnes nouvelles, Olympiakos double la mise dans la foulée.
La gueule... (bis repetita)

Juste avant la pause, sur sa première occasion, l'OM parvient cependant à réduire le score, sur une tête de Loïc Rémy bien servie par Morgan Amalfitano : BvB 2-1 OM (46ème)

Au retour des vestiaires, Benoît Cheyrou prend la place de Stéphane Mbia, sonné en première mi-temps. Probablement un changement également tactique, pour un jeu davantage porté vers l'avant, plus percussif.
La réduction du score juste avant la mi-temps laisse entrevoir une seconde période moins décevante, mais qu'il est crispant d'en être réduits à croiser les doigts !
Quoi qu'il en soit, les premières minutes de cette deuxième mi-temps semblent mieux réussir aux Olympiens qui paraissent reprendre le contrôle du ballon et du jeu.
Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, Arsenal réduit la marque à la 51ème minute !

S'agirait quand-même pas de prendre un vilain contre, ni de laisser trop d'espaces aux Allemands...
Malheureusement, cette seconde période, en dépit de l'enjeu qui grandit de minute en minute, ne débouche sur rien de concret.

Reste un petit quart d'heure... l'OM est toujours troisième. Il pleut des biscottes. Vincent Labrune aurait-il pris des actions chez Craquinette en cachette de MLD ? Pendant que je m'accroche à ce qu'il reste de cordes vocales à Tony Selliez, mon poulet-frites refroidit, ma bière s'évente... j'ai pas le coeur à rire !

Et évidemment, c'est juste quand j'écris ces mots qu'André Ayew décide d'égaliser : il reste six minutes. Huit en comptant les arrêts de jeu. L'espoir renaît, on peut y arriver sans les Gunners ! BvB 2-2 OM

Et à la 87ème, Mathieu Valbuena, le bien nommé Ptivélo, après un cours magistral de tricotage, inscrit le but de la victoire ! BvB 2-3 OM

L'OM y sera ! Oui ! Oui ! Oui !
Quel magnifique "Aux Armes" résonne dans le Westfalienstadion !

Ça part de là, les enfants ! BoUrdel, ça part de là !