OhaiMe-Passion, l'actualité de l'OM

Six matchs de championnat et six victoires. Le début de saison des olympiens en Ligue 1 est parfait. C'est le meilleur début de saison de l'histoire du club olympien. C'est mieux que le Bordeaux d'Elie Baup en 1998 qui avait enchainé 5 victoires et un nul avant de décrocher le titre devant... l'OM. C'est aussi bien que Monaco en 1960 qui avait fini champion. Lille est le seul club qui a fait mieux : 7 victoires en 1949 et même 8 en 1936. Alors que le choc face au PSG la semaine prochaine est dans tous les esprits (au moins dans tous les esprits des journalistes qui ne parlent que de ça depuis des jours et des jours...), jusqu'où peut aller cet OM ? Continuer à surfer sur cette improbable vague de succès ou revenir à la réalité ? Stop ou encore ?

Stop. Parce que Valenciennes ne réussit pas du tout à l'OM. Sans revenir une nouvelle fois sur le sinistre match de 1993, force est de constater que les olympiens reviennent souvent bredouille de leur déplacement dans le nord. La fatigue des 1000 km de trajet ? 1 grosse heure d'avion n'a jamais tué personne... Depuis la remonté de VA en Ligue 1, l'OM ne s'est imposé qu'une fois au stade Nungesser, 3-1 en 2008. Zubar et M'Bami étaient titulaires, Gerets sur le banc. Les buteurs s'appelaient Koné, Ben Arfa et... Kaboré. Mais dans le même temps les Phocéens ont concédé 3 défaites et fait deux nuls. Deux défaites ont été concédé sur le score de 3-2 : l'année du titre l'OM, encore en rodage, alignait une attaque Niang-Brandao-Morientes. Séduisant sur le papier, moins dans les faits...
Le déplacement de demain doit donc être abordé avec prudence et modestie... Après tout plus une série est longue, plus sa fin est proche et 6 victoires consécutives c'est déjà beaucoup.

Encore. Parce que l'OM dégage une grande force mentale cette saison. Le collectif est soudé, à nouveau, à l'image d'un club marqué par le conflit Anigo/ Deschamps l'an dernier. Le recrutement a été light, limité à des jeunes ou à des paris, pendant que des joueurs cadres quittaient le club (Azpi n'est que remplaçant pour le moment à Chelsea, quel gâchis...). Mais la mayonnaise façon Elie Baup a pris, l'équipe produit à nouveau du jeu et, à défaut de marquer beaucoup, l'OM se crée de nombreuses occasions et régale ses supporters. Et quand la fatigue accumulée en Ligue Europa se fait sentir, l'OM gagne « à l'arrachée » en s'en remettant à un coup de pied arrêté comme face à Evian la semaine dernière. Comble du luxe, les hommes de Baup ont eu une semaine pour préparer ce déplacement à VA, pendant que les hommes de Sanchez (qui a longtemps été l'adjoint du coach olympien !) ont perdu, après prolongation en Coupe de la Ligue à Monaco en milieu de semaine...

Stop ou encore ? Le terrain livrera sa vérité. Coup d'envoi du match, arbitré par Monsieur Varela, dimanche à 14 heures. Horaire inhabituel auquel l'OM avait échappé cet été, malgré la programmation et la volonté de Bein Sport. Baup devra à nouveau composer avec de nombreux blessés en défense (Diawara, N'Diaye et Abdallah sont forfaits). Kaboré va sans doute dépanner à droite, ce qui permettra au jeune Abdullah de connaitre une nouvelle titularisation au milieu. Gignac et Rémy se disputeront la place de titulaire en pointe.
En face VA, qui a perdu Cohade à l'intersaison (longtemps convoité par l'OM il a signé à Saint-Etienne) pourra compter sur l'ex Auxerrois Le Tallec mais aussi sur Bong, Kadir et Aboubakar, tous cités à un moment ou à un autre cet été dans la colonne « arrivées possibles » de l'OM. Les tauliers Penneteau, Mater et Danic seront bien là, mais pas Pujol qui est forfait.
Objectif 3 points pour l'OM avant une semaine chargée avec la réception de Limassol Jeudi mais aussi du PSG dans la foulée...