OhaiMe-Passion, l'actualité de l'OM

Une première historique aura lieu ce mercredi 31 octobre au Parc de la Prince : le choc des 1/8èmes de finale de la Coupe de la Ligue verra s'opposer deux clubs basés dans deux pays différents. L'OM, multiple champion de France (le premier titre en 1937, 49 ans avant Tchernobyl, 49 ans avant la conception de Kévin Gameiro, 49 ans avant le premier et avant-dernier titre du PSG), affontera en effet le Pétrôle Saint-Germain, vitrine du football Qatari, basé à Doha. Non-content de cette première mondiale, le football français en veut plus. Pour la première fois de l'histoire, un club de football est autorisé à s'aligner dans une compétition française avec un déficit annuel de plus de 100M€, et avec la bénédiction de la DNCG, qui a de toute façon d'autres dossiers urgents à gérer comme l'assassinat de clubs historiques comme le RC Strasbourg pour un déficit de 800 000 €.

Voilà pour le contexte de ce match qui devrait passionner les foules, en France mais aussi à travers le monde. Maintenant, parlons terrain. L'OM se pointe dans la capitale en triple tenant du titre, mais sa tâche ne sera pas aisée face à ce qui est probablement la meilleure équipe d'Europe selon les plus éminents spécialistes du football français. Les enjeux de cette rencontre sont multiples. Outre la prolongation de cette incroyable série de 12 matchs sans défaite en Coupe de la Ligue pour les olympiens, le monde entier retient son souffle et veut savoir : Steve Mandanda, après plusieurs tirs non-cadrés stoppés avec brio, va-t-il désormais arrêter, en plus, les frappes cadrées ? Charles Kaboré va-t-il enfin réussir à enchaîner deux passes consécutives et se rapprocher un peu plus de son objectif ("Devenir l'un des meilleurs joueurs du monde") ? Loïc Rémy va-t-il passer de 17 à 21% de ses moyens physiques à l'issue de la rencontre ? André Ayew va-t-il regarder autre chose que ses pieds, lorsqu'il possède le ballon ? Le suspense est plus intense que jamais.

En ce qui concerne la dynamique des deux équipes, l'OM n'est pas au mieux et semble s'enfoncer dans l'une de ces spirales négatives dont il a le secret, malgré l'incroyable capacité de ses joueurs à se remettre en question après chaque rencontre, et le sens du sacrifice, du don de soi, qui les poussent à se dépasser pendant 90 minutes à chaque match. C'est en revanche en toute sérénité que Doha l'exploratrice, accompagnée de ses fidèles compagnons, babouches, s'avance vers ce deuxième Moustachico de l'histoire (le premier avait eu lieu en 2004). Qui l'emportera ? Les euros ou les zéros ? Réponse mercredi soir.