OhaiMe-Passion, l'actualité de l'OM

Nous y voilà donc ! Le jour du plus bel anniversaire ! C'était il y a vingt ans, certains d'entre vous n'étaient pas nés, d'autre se souviennent. Et au lendemain d'une finale 100 % allemande, on se demande : à quand la prochaîne ? (voir ici, ici, ici et encore là)

Mais je m'égare... en fait, c'est plus prosaïquement aujourd'hui la dernière journée du Championnat de Ligain.
Une dernière journée sans véritable enjeu, en tous cas pour un OM assuré du titre de Champion... des 19 clubs non sponsorisés, ni pour son adversaire, assuré du maintien.
Une dernière journée-prétexte, donc, un baroud d'honneur juste pour faire plaisir aux supporters, au grand dam des supporters du SdR qui, comme les Toulousains il y a deux semaines, seront privés de la fête, merci Arema !

Une fête, donc, avec au programme, tifo géant, cérémonie dont on ne connaît pas vraiment le programme à l'heure où je vous parle, du vingtième anniversaire de la Coupe aux Grandes Oreilles... et match, bien-sûr.
Parce que, ça peut en surprendre quelques uns, mais c'est bien de foot dont on parle, et en la matière, on n'a encore rien trouvé de mieux que disputer un match.

OM-Reims, donc. Clairement, ça ne joue pas dans la même cour entre un promu, ex-légende qui a peiné à revenir au plus haut niveau, et l'un des trois ou quatre tôliers de L1, qui n'a pas quitté le podium de toute la saison.
Côté pile, des statistiques qui ne laissent que peu d'espoir aux visiteurs de l'emporter : l'OM a remporté 67 % de ses matches à domicile, ce qui est bien mais pas top, alors que Reims a perdu 61 % de ses rencontres à l'extérieur.
Puis Elie Baup peut compter sur la totalité de son effectif, alors que de son côté, Hubert Fournier devra faire sans Diego ni Fortes, blessés.
Enfin, l'OM se doit, tout simplement, à son public.

Côté face, l'absence d'enjeu, l'absence de risque, une certaine démobilisation, et comme un parfum de vacances qui semble flotter sur la Commanderie depuis quelques jours : on a vu le résultat le week-end dernier à Geoffroy Guichard.
Un écueil de taille, pour un collectif certes solide, mais tellement restreint qu'il est forcément physiquement au bout du rouleau : le coup de gueule du coach dimanche dernier a-t-il suffi à remettre les têtes et les corps dans le sens de la marche ?

Pas qu'une contre-performance changerait quoi que ce soit au classement, mais ce serait dommage de gâcher la fête.