OhaiMe-Passion, l'actualité de l'OM

Déjà ? Oui, déjà ! On avait cru ne jamais en voir le bout, de cette foutue saison moisie et maintenant qu'on y est, on se prendrait presque à espérer qu'il reste deux ou trois journées, histoire de rattraper les moche de points qu'on a bêtement lâchés en cours de route.



C'est donc bel et bien le compte à rebours qui a commencé.




Disons-le tout net, y a pas à tortiller du cul pour chier droit, le tarif c'est un Ricard, sinon rien. Un Ricard à trois points, évidemment. Du genre sans glaçons. Pas fait pour les fillettes, ou alors, une fillette de pastaga, mais on parle pas de la même chose.
De toutes façons, comment pourrait-il en être autrement ?
L'OM reçoit sur son terrain de jeu des Guingampais assez faibles mais qui, assurés de leur maintien, n'ont plus rien à jouer. Et en plus, ils joueront sous les yeux de Diego Reyes, qui est à Marcelo Bielsa ce que le clavier du PC est à votre servante : son prolongement.

Par ailleurs, s'agirait pas que le FC des Viers, celui qui se prend pour l'autre Olimpique (oui, avec un I, méritent pas le Y) se mette dans l'idée de remporter son dernier match de la saison. Surtout alors qu'ils sont en forme pour se prendre branlée sur branlée.
Une fois n'est pas coutume, on va un peu compter sur les Niçois, sur ce coup-là.

Pas que l'OM mérite sa qualif' européenne, mais une saison sans Europe est indigne du club phocéen. Tout simplement.
Alors certes, il est détestable de penser qu'en cas de qualif', Anigo en tire les lauriers. Mais à la vérité, ça dépend en partie du résultat des Lyonnais.

L'OM, cependant, tient davantage que l'OL son destin entre ses mains : pour se qualifier, les Lyonnais ont absolument besoin d'une victoire, tandis que les Marseillais peuvent se contenter d'un nul, à la faveur de la différence de buts. En d'autres termes : pas d'excuses !
D'ailleurs, comme le rappelait pas plus tard qu'il y a quelques jours le Président Labrune : "L'OL n'est pas l'OM : si l'OL termine cinquième, c'est l'exploit de la saison ; si l'OM termine cinquième, c'est l'échec du siècle".

Dont acte.