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Actualité

OM 1-1 Lille
Tout vient à (un médiocre) point...

Le Samedi 30 Janvier 2016 par Bab Joo

Après un match comme ce soir, on est obligé d'être béatement optimiste : OK, on a fait une seconde période à chier ; OK, la blessure de Manquillo arrange pas nos affaires ; OK, Bastien a sorti le rouge direct sur un tacle qui méritait juste un jaune. OK, De Cegliqui ? OK, on n'a pas su quand on aurait dû. OK, sans des arrêts de jeu aux allures de prolongation, on finissait la queue entre les jambes. Bref, jouons pas sur les mots, on ne mérite même pas ce point du nul.
Mais on l'a, alors on va pas faire la fine gueule !


Pas qu'on aurait craché sur les trois points, note bien : on a même failli y croire, un temps.
Un temps. Vingt minutes. Vingt minutes pendant lesquelles les Dogues n'ont pas vu le jour. Sans se créer énormément d'occasions, l'OM est entré dans son match tambour battant et a dominé les Dogues d'une façon presque outrageante, que c'en était un régal.
Oui mais quand on n'est pas précis dans le dernier geste, et qu'en plus on a en face de soi un Enyeama qui a décidé de sortir LE match de sa saison, forcément, ça paye pas cher...
Nan parce qu'on a un peu trop tendance à l'oublier, Enyeama, c'est pas non plus le premier venu : même Mandanda a fait des bouts de saison dans le moins bien , ça l'a jamais empêché d'être le Fenomeno !

Bref, la première moitié de la première mi-temps est marseillaise, totalement marseillaise, absolument marseillaise. Mais si t'en profites pas, autant pisser dans un violon !

La seconde moitié de la première mi-temps est plus équilibrée. Les Lillois poussent davantage, ils sont heureusement à peu près aussi précis que nous, et c'est rien de le dire !

A la pause, Pelé s'emmerde : il n'avait pas besoin de repos, il n'a strictement RIEN eu à faire pendant 45 minutes ; tellement rien qu'il s'est même une ou deux fois permis de jouer au gardien volant en poussant le ballon jusqu'au rond central pour effectuer ses relances.

Après ?
Ben après, Manquillo se plaint d'une douleur aux adducteurs, du coup, Michel, ne voulant pas prendre de risque, se sent obligé de le remplacer. Le problème, c'est que le seul autre mec opérationnel à son post, c'est ben Mendy. Et Ben mendy aussi est à l'infirmerie. Du coup, il reste que l'improbable De Ceglie.


Et on voit tout de suite la différence : se prendre un vent à chaque repli défensif, être infoutu de relancer proprement, perdre tous ses duels... De Ceglie est un cas d'école, celui qu'on montre aux minots à l'entraînement comme l'exemple à ne pas suivre.
Avoir involontairement offert la passe décisive permettant l'égalisation en toute fin de match ne suffit pas à faire oublier sa, ahem, prestation.

Bref, alors qu'il ne se passe pas grand-chose en ce début de première période, Lille décide d'accélérer un chouïa, et ça suffit pour mettre la défense olympienne à la rue. Ben oui, on a échangé Manquillo pour De Ceglie ! Du coup, c'est Nkoudou qui est obligé de se replier pour suppléer son collègue. Le problème, c'est que c'est pas son boulot, au minot, et qu'il arrive de loin : il lui manque le coup de rein nécessaire et Corchia parvient à le passer. L'action était brouillonne, mais l'angle était fermé, même avec des lunettes 3D, Pelé n'aurait pas pu grand chose.

OM 0-1 LOSC (58ème)


Michel sachant compter, se dit que perdre 1-0 ou 10-0 ne change rien à l'affaire, alors autant essayer d'aller marquer à son tour, quitte à en prendre un sur un contre. Il opte pour un changement offensif en faisant entrer Barrada. Mais en sortant le milieu de terrain Silva. Soit en affaiblissant justement le maillon déjà limite. Du coup, l'équipe se retrouve coupée en deux.

Au point où on en est, alors que les Marseillais continuent de s'enfoncer dans le néant, le coach joue le tout pour le tout et sort une arme défensive, Dja Djédjé, au profit du minot Antoine Robillard, attaquant de pointe de formation, qui va en la circonstance jouer sur le côté.

C'était peut-être prémonitoire : Benoît Bastien ne pouvant résister plus longtemps à faire sa connerie ordinaire contre l'OM, sort le rouge direct contre Barrada pour un tacle glissé que certains arbitres ne siffleraient même pas, qui vaut au pire tout juste une timide biscotte. (83ème)
On passera sur ce "fait de jeu" devenu ordinaire contre l'OM, accordons-même à l'arbitre d'avoir peut-être cherché à "compenser" cette décision pour le moins sévère en laissant traîner plus que de raison les arrêts de jeu (presque 8 minutes !) alors que l'OM était dans son dernier temps fort.

C'est finalement l'ex-olympien Amalfitano qui offre à ses anciens coéquipiers la balle de match en concédant un coup-franc largement évitable ; le coup de pied de réparation, frappé par Sarr, tombe sur l'occiput de De Ceglie... qui vise directement Enyeama. Mais le ballon revient dans les pieds de Rabillard, qui inscrit ainsi son premier but en pro et sauve l'Om d'une déconfiture sur le fil !

OM 1-1 LOSC (90+7)

Voilà, c'est fini ! Et c'est avec ça qu'on va jouer le PSG ? Ben les Qataris ont pas fini de rigoler !

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