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#Rétro Retour sur 118 ans d'OM ~ (partie 2 : 1986/l'histoire continue)

Le Samedi 02 Septembre 2017 par pyrOMan

Article publié initialement le 1er septembre 2016.

Le 31 août 2017, l'OM fêtait ses 118 ans. L'occasion pour OMP de s'appuyer sur ses archives textuelles et de vous replonger dans un club au passé riche et à l'armoire à trophées bien garnie. Cependant ne paniquez pas, il reste encore de la place pour les prochains trophées. 

Déroulons le Tapie de ce second volet...


LE MERVEILLEUX MONDE POURRI DE TAPIE

Premiers paragraphes rédigés par Franck Annese (Allez l'OM, 2004)


Pendant presque dix ans, le règne de Tapie va plonger l'Olympique de Marseille dans un autre monde. Entre 1988 et 1993, le club phocéen écrase le championnat de France avec ses cinq titres d'affilée (le dernier lui sera ensuite confisqué). L'OM n'est alors plus une équipe de coupe (une seule victoire en 88-89, deuxième doublé dans l'histoire du club), capable de gagner sur un coup de tête de Skoblar, mais bel et bien une grosse machine huilée, dont on ne saura pas toujours d'où vient le carburant. Tapie privilégie une politique de stars. Comme dans sa vie quotidienne, il aime ce qui brille. Les joueurs tape-à-l'oeil se succèdent avec plus ou moins de réussite. Bonne pioche pour les Allofs, Förster, Le Roux, Amoros, Boli, Waddle, Francescoli, Abedi Pelé, Tigana, Sauzée, Mozer, Desailly, Völler, Boksic, Olmeta, Deschamps ou Anderson. Les recrutements de "Pixie" Stojkovic, Martin-Vazquez, Paulo Futre, Rui Barros, Trevor Steven, Dobrovolsky, Omam-Biyik, Xuereb, Baills, Lada, Micciche, Pardo, Castaneda, Delamontagne ou même Eric Cantona seront nettement moins probants voir carrément risibles parfois. L'OM achète tout ce qui bouge et qui possède une sélection, dépense sans compter et se moque bien des déchets. Y compris ce qui concerne les entraîneurs : citons le cas Beckenbaueur, peu probant sur le banc des ciels et bancs, par exemple.

Car l'OM gagne, sans trop trembler et Tapie vise même plus haut : après la France, il lui faut l'Europe. Malheureusement, la main de Vata, contre Benfica en 1990, puis la patience et la maladresse d'Amoros lors de la séance de tirs au but contre l'Etoile Rouge de Belgrade en 1991 priveront un temps encore l'OM du sacre suprême continental. Marseille joue alors un football de coeur, engagé, volontaire, enthousiaste et parfois flamboyant, dés que les artistes, Waddle, Francescoli ou Pelé touchent le ballon. Un football efficace aussi, à l'image de Papin, élu Ballon D'Or en 1991. C'est la première fois qu'un footballeur évoluant dans un club français est nommé meilleur joueur européen.

Malheureusement, cette hégémonie est entachée par de multiples affaires, allant de l'achat de match, aux soupçons d'empoisonnement de joueurs adverses, de rumeurs de corruption d'arbitres aux magouilles les plus sordides lors de transferts rocambolesques, en passant par de sombres histoires de dopage, relatées après coup par Waddle ou Cascarino... l'OM n'avait sans doute pas besoin de tout cela pour s'imposer, mais la mégalomanie de son président aura raison du talent des joueurs et du coach Raymond-la-Science Goethals. Après la victoire en coupe d'Europe, sur un mémorable coup de tronche du défenseur central Basile Boli, le scandale OM-VA s'emballe.

Les dirigeants marseillais sont accusés d'avoir acheté trois joueurs de Valenciennes, Burruchaga, Robert et Glassmann, avant la rencontre, dans le simple but de ne pas fatiguer les joueurs Olympiens avant la grande finale contre le Milan AC. L'affaire prend des proportions que personne n'aurait imaginées auparavant. Glassmann se voit placé sur la liste noire de tout les clubs, pendant que Tapie est protégé par Mitterand en personne, qui s'exprime en sa faveur, notamment lors de la traditionnelle élocution du 14 juillet. On frise le grand n'importe quoi. L'OM est reconnue coupable. Le titre de champion de France 1993 est suspendu.


DU NEUF AVEC DES VIEUX ?

La chute de l'OM s'accélère en 1994 lorsque le club est rétrogradé en deuxième division pour des raisons administratives et financières. Bernard Tapie laisse sa place à Pierre Cangioni, le club perd ses stars et se rebâtit, cette fois non pas sur une jeunesse issue du centre de formation, mais autour de vieux briscards qui ont encore l'envie d'en découdre.

Le belge De Wolf et l'irlandais Cascarino sont associés aux vétérans Marcel Dib, Bruno Germain, Bernard Casoni, Jean-Philippe Durand, Jean-Marx Ferreri et Bernard Ferrer. Les jeunes s'appellent Marquet, Libbra, Vignola, Echouafni, Asuar, Jambay et Wacoucboué, mais ils ne sont pas tous titulaires. L'OM termine championne de deuxième division, faisant preuve d'une belle détermination et de la rage qui l'a toujours animée ces dernières années. La qualité technique n'est plus toujours au rendez-vous, seuls Ferriri ou Ferrer sembles capables d'éliminer leurs adversaires autrement qu'en sautant plus haut ou en courant plus vite, mais qu'importe, l'amour du maillot d'un Libbra et l'opportunisme de Cascarino font plaisir à voir.

Malheureusement, cette première place ne permet pas au club de retrouver l'élite puisqu'une nouvelle sanction administrative prolonge la pénitence des Olympiens. Il faudra donc à nouveau compter sur le courage et la volonté d'une équipe de trentenaires, amoindris par la départ de Barthez et la retraire de quelques aînés, remplacés au pied levé par des jeunes qui s'affirment (la triplette Asuar-Echouafni-Libbra fait croire au renouveau de la formation marseillaise, une belle illusion). L'OM accroche une deuxième place synonyme cette fois de montée en première division.

Toutefois, les moyens sont limités, malgré l'arrivée à la tête du club du milliardaire Robert Louis-Dreyfus. L'allemand Köpke prend place dans les cages et Letchkov, révélation bulgare, est chargé de l'animation au milieu du terrain. Malheureux, malgré quelques coups de patte du globe-trotter Xavier Gravelaine, l'OM ne peut faire mieux qu'une onzième place peu enthousiasmante.


ENTRE DÉSILLUSION ET FAUX ESPOIRS

L'année suivante, Rolland Courbis, avec deux "l" pour voler, prend les choses en main. Laurent Blanc, Makélélé, Colleter, Dugarry et Roy alimentent les colonnes "transferts" de l'intersaison et surtout, Ravanelli, le renard transalpin, permet à l'OM d'envisager sereinement l'avenir avec une quatrième place méritée. Gourvennec, Pirès, Bravo, Brando, Luccin et Maurice renforcent l'équipe pour fêter dignement le centenaire du club l'année suivante. Une deuxième place en championnat et surtout, une finale contre Parme en coupe de l'UEFA permettent de croire au retour définitif de l'OM parmi les grand de France, et bientôt d'Europe.

Malheureusement, malgré l'arrivée de Bakayoko, l'ivoirien de Montpellier et de Cyrille Pouget, l'autre pépé flingueur de Metz (avec Pirès), l'OM offre un spectacle accablant en 2000, battue dans tout les compétitions, se spécialisant dans les transferts ratés, de Berizzo à Cyprien, en passant pour l'espagnol De La Pena et bien sûr le sus-cité Pouget. Un ultime retour aux affaires de Tapie en tant que super sauveur du club, toujours sous la houlette de RLD ne fait qu'empirer la situation (on notera le transfert record pour un joueur de ce niveau de Cyril Chapuis par exemple) et il faut attendre la saison 2002-2003 et la prise de pouvoir du duo Bouchet-Perrin, respectivement président et entraîneur pour que l'OM retrouve des couleurs et une troisième place en championnat.


L'ÈRE CHRISTOPHE BOUCHET

La politique du club semble alors avoir changé : Bouchet est un anti-Tapie convaincu (il lui a consacré trois livres), un ancien journaliste, adepte d'un gestion rigoureuse et armé d'un discours bien huilé sur la nécessaire complémentarité entre vedettes et jeunes du centre de formation. Il annonce un mariage de longue durée avec son entraîneur, Alain Perrin et, à la surprise générale, malgré un effectif assez faible, l'OM fait trembler les plus gros et arrache une place méritée sur le podium du championnat.

Les héros sont principalement des défenseurs : Leboeuf, Van Buyten, Dos Santos ou encore le gardien, Vedran Runje. Après une telle saison Marseille est attendue au tournant, et malgré les arrivées de Mido, Drogba et les retours en France des internationaux Marlet et Barthez, l'OM ne confirme pas en championnat avec une septième place non qualificative pour la coupe d'Europe et un jeu laborieux. Seul Drogba semble capable de faire la différence. Perrin est viré, Bouchet devant mettre un terme à se belle politique à long terme, et remplacé par Anigo, l'ancien Minot. Le club se rattrape en coupe d'Europe, éliminant Liverpool, Newcastle ou encore l'Inter Milan et ne s'inclinant qu'en finale face aux espagnols de Valence.

L'OM a sauvé sa saison, et peut rêver pour 2004-2005, après avoir une nouvelle fois fait grand bruit lors du mercato. Drogba, Flamini et Mido sont déjà repartis, mais Lizarazu, Déhu, Pedretti, Cheyrou, Fiorèse, Bamogo, Costa, Luyindula sont arrivés, renouvelant entièrement l'effectif. Dans la pure tradition marseillaise, finalement : les dirigeants ont beau se succéder, la politique du club ne change guère.



DIOUF/DASSIER, LA MONTÉE EN PUISSANCE

rédigé par Sat l'artificier, ancien rédacteur sur OMP

C'est donc par un recrutement ambitieux que l'OM entame la saison 2004-2005. L'idée est de remplacer un génie tirant l'équipe par le haut, par plusieurs très bons joueurs formant un groupe homogène et compétitif. "La meilleure équipe de l'OM depuis 10 ans", selon Christophe Bouchet. Les phocéens sont proclamés favoris, mais doivent vite rendre les armes. La mayonnaise ne prend pas et la plupart des recrues s'avèrent être une erreur de casting. José Anigo est remplacé par Philippe Troussier, qui ne parvient pas à qualifier l'OM pour la Ligue des Champions. Sa mauvaise entente avec Bixente Lizarazu provoque le départ de ce dernier. Le moment le plus marquant de cette saison est finalement la mort du sorcier belge Raymond Goethals en décembre 2004. Un émouvant hommage lui est rendu au Stade Vélodrome. 

Au terme d'une saison décevante donc, le club change de stratégie. Pape Diouf prend la présidence de l'OM, avec pour ambition de stabiliser le club, financièrement et sportivement. Sa première décision est de recruter l'expérimenté Jean Fernandez au poste d'entraîneur. L'équipe est remaniée à 70 % : Carrasso revient d'un prêt prometteur à Guingamp, Taiwo s'installe dans le couloir gauche, Lorik Cana et Sabri Lamouchi viennent stabiliser le milieu, Mamadou Niang est le nouveau fer de lance de l'attaque olympienne et Samir Nasri prend du galon. Mais le coup de maître du duo Diouf-Fernandez est le recrutement de Franck Ribéry, qui arrive gratuitement de Galatasaray et qui va vite devenir le nouveau phénomène de la Ligue 1... L'Olympique de Marseille débute alors un nouveau cycle...

Les Olympiens démarrent poussivement la Ligue 1 mais flambent en Coupe Intertoto, en étrillant notamment La Corogne lors d'un match mémorable. L'année 2006 débute par les accusations de Jean-Jacques Eydelie, concernant un soit-disant dopage organisé à l'époque Tapie. Puis vient le procès des comptes de l'OM... Heureusement, les phocéens finissent la saison en trombe, loupant de peu la qualification en Ligue des Champions et échouant en finale de Coupe de France contre le Paris SG. Jean Fernandez quitte cependant le club pour des raisons obscures. Le début de saison 2006-2007 est exceptionnel et les supporters se mettent à rêver du titre. Mais la claque (4-1) infligée par Lyon au Stade Vélodrome ramène tout le monde à la raison. L'OM, emmené par un brillant quatuor offensif (Nasri, Ribéry, Niang, Cissé), termine tout de même la saison en boulet de canon et se qualifie directement pour la Ligue des Champions en terminant deuxième. Une fin de saison au goût amer cependant, puisque les olympiens perdent une nouvelle fois en finale de Coupe de France, contre Sochaux cette fois-ci. Ce début d'année 2007 est marqué par l'affaire Kachkar, ce mystérieux homme d'affaires voulant racheter le club mais qui est incapable de présenter les garanties bancaires nécessaires... Le cirque aura duré près de deux mois.

Lors de l'été 2007, Givet, Bonnart, Faty, Cheyrou, Zenden et Ziani viennent "renforcer" l'équipe. Mais comme en 2004, l'ensemble ne prend pas et l'équipe se traine dans la zone rouge quand Albert Emon est remplacé par Eric Gerets. Le belge débute par un coup d'éclat : l'OM devient le premier club français à s'imposer à Liverpool. Un joueur se révèle ce soir-là : Mathieu Valbuena. Le "petit vélo" deviendra le symbole de l'OM version Gerets, qui accroche la troisième place à l'issue d'une seconde partie de saison exceptionnelle.

En 2008-2009, l'OM, qui a chipé Hatem Ben Arfa à Lyon et Baky Koné à Nice vise ouvertement le titre. Et il en est proche lorsqu'il compte 5 points d'avance sur Bordeaux après une victoire à Lille. Mais les phocéens trébuchent contre Lyon et Toulouse, ce qui profite à Bordeaux, qui termine la saison par 11 victoires consécutives... L'OM échoue également en 1/4 de finale de la Coupe UEFA contre Donetsk. La saison suivante est marquée par le départ de Pape Diouf, remplacé par Jean-Claude Dassier, venu de la maison TF1, et par le décès de Robert Louis-Dreyfus, à qui un vibrant hommage est rendu au Stade Vélodrome. Sa veuve, Margarita, prend les reines d'un OM une nouvelle fois favori du championnat, mais qui est largué par Bordeaux à la trêve. Puis, les phocéens ne parviennent toujours pas à franchir le premier tour de la Ligue des Champions. Mais un événement va faire basculer la saison des phocéens dans le bon sens... Le 27 mars 2010, l'OM remporte son premier trophée depuis 17 ans, en battant Bordeaux 3-1 en finale de la Coupe de la Ligue. Un titre qui semble donner des ailes à tous les joueurs, qui enchaînent les victoires en championnat, profitant de la dégringolade bordelaise pour se repositionner en tête. Le 5 mai, Marseille reçoit Rennes. Une victoire et l'OM serait champion de France. Heinze, Niang et Lucho délivrent le stade Vélodrome. Marseille s'impose 3-1 et remporte de nouveau le championnat, 18 ans après le dernier. La ville s'embrase. L'OM est définitivement de retour au premier plan. La malédiction est rompue et le club achève de la plus belle des façons le cycle entamé 5 ans plus tôt... Le club en démarre un autre, qui débute par la validation définitive du projet de rénovation du Stade Vélodrome.



LA FIN DE L'ERE DESCHAMPS, LA FOLIE BIELSA, LE QUASI-NEANT... LA SOLUTION RACHAT ?

rédigé par pyrOMan, rédacteur en chef d'OMP

Suite au titre de champion de France glané par les hommes de Didier Deschamps, on se dit que l'OM va repartir sur les chemins de la gloire. Au doublé championnat coupe de la Ligue de 2010 s'ajoutent en effet deux nouvelles coupes de la Ligue... Seulement voilà, à l'image d'un Lucho qui se traîne sur le terrain, l'OM orphelin d'un Niang ou d'un Heinze n'est plus que l'ombre de lui-même en terme de jeu. Si dans un dernier élan, et avant qu'une frange des supporters demande la tête de Deschamps, les Olympiens éliminent miraculeusement le grand Inter Milan en huitièmes de finale de Champion's League, une page s'est tournée sur la Canebière. L'OM termine 10ème à l'issue d'une année sans.

Vincent Labrune décide alors de recruter Elie Baup. Avec un recrutement sans noms ronflants (Romao, Kadir, Barton, Abdallah... ) la sauce prend si bien que l'effectif sérieux mais sans grande inventivité parvient à faire oublier les départs de Mbia, Rémy, Azpi, Brandao ou Diarra. Spécialiste des victoires 1-0, l'OM est un solide dauphin (71 points) du QSG. Hélas la saison d'après est celle de trop pour Baup. L'OM perd ses 6 matchs de poule en Ligue des Champions et est la risée de tout l'Hexagone. Baup, coach qui déploie un jeu aussi insipide que ses conférences de presse est limogé en décembre. Anigo assure l'intérim jusqu'à la fin de saison. 6ème de L1, l'OM échoue dans la course à la coupe d'Europe. 

En juin 2014 est annoncée la venue de Marcelo Bielsa. El Loco reçoit un accueil formidable de la part des supporters le jour de son arrivée à la Commanderie. L'ancien coach de Bilbao surprend de par son style et son exigence sur le terrain. Droit dans ses bottes, ce dernier n'a pas vraiment apprécié que Labrune lui fasse des promesses qu'il savait ne pas tenir ce qui va donner lieu à une conférence de presse qui restera dans les anales. Sur le terrain ses protégés - amenés par un Dimitri Payet magique, des Dédés (Gignac & Ayew) décisifs - pratiquent un jeu léché fait de transmissions simples et d'un pressing haut et constant de façon à étouffer l'adversaire. Les supporters se régalent, l'ambiance au Vélodrome redevient volcanique. L'OM est champion d'automne. L'OM finira finalement par craquer sans doute parce que l'effectif n'était pas assez dense pour supporter une telle débauche d'énergie tout au long de la saison. Les hommes de Mandanda terminent finalement à la 4ème place mais l'essentiel est peut être ailleurs. L'OM fait à nouveau vibrer ses supporters.

Hélas suite à un désaccord entre Bielsa et la direction, le coach argentin décide finalement de rendre son tablier au soir de la première journée. La suite ? Michel débarque mais ce dernier ne tire rien d'un groupe affaibli suite à de nombreuses ventes. Non seulement l'espagnol ne sait pas sublimer ses joueurs comme pouvait le faire le natif de Rosario mais il renvoie de surcroît systématiquement la faute sur les autres. Alors que le Vélodrome gronde contre la direction, ce dernier est finalement remercié. Franck Passi assure une nouvelle fois l'intérim. Il y a urgence, la zone rouge n'est plus très loin. Au bout du compte, l'OM termine à une indécente 13ème place et échoue en finale de coupe de France. 

Fin août, MLD a annoncé être en discussions exclusives avec Frank McCourt pour le rachat du club. Ce dernier traîne de lourdes casseroles (il se serait largement servi dans les caisses des Los Angeles Dodgers qu'il possédait, le tout pour payer son divorce). Une chose est certaine, l'OM était arrivé en fin de cycle après 20 ans de règne sous la dynastie Dreyfus. 

Le 20 octobre 2016, l'équipe dirigeante sous la houlette de Jacques-Henri Eyraud, un dirigeant d'entreprise ancien sportif de haut niveau, décide de marquer les esprits et engage Rudi Garcia, 72h seulement avant le match au Parc face au QSG. Dans un registre purement défensif, l'OM décroche un 0-0 presque inespéré. Le 27 octobre, c'est l'ancien directeur sportif du Barça, Andoni Zubizareta qui débarque en Provence avec la casquette de directeur sportif. 

Sur le plus long terme, l'équipe dirigeante annonce une enveloppe de transfert de l'ordre de 200M€ sur 4 ans. Elle essaie tant bien que mal de rattraper le retard du club Olympien dans le registre de la formation en signant tout azimuts des partenariats avec les clubs locaux. La première recrue phare est sans conteste Dimitri Payet, qui, lors du mercato hivernal, fait son retour à Marseille contre un chèque de 29M€. Après une saison prometteuse, l'OM finit à une inespérée 5ème place. 

Eté 2017, le mercato patine. L'OM signe l'avant-centre tant attendu à la dernière minute ! Le club Phocéen recrute des joueurs qui ont de la bouteille. Exit Vainqueur (fin de prêt), ou Gomis. Place à Mandanda, Rami, Abdennour, Luiz Gustavo, Germain ou Mitroglou. Sur le terrain, l'OM passe les barrages et se qualifie pour les phases de poules d'Europa League. Après deux victoires et un nul, Marseille est humilié 6-1 sur le Rocher. Sans fond de jeu, les inquiétudes sont grandes concernant cet OM version 2017/2018. Espérons que l'OM trouve au plus vite un nouveau visage sur le terrain. Un visage plus emballant, et plus conforme à ce qu'est l'OM : un club de légende. 

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