OhaiMe-Passion, l'actualité de l'OM

Nous terminions l'année 2016 avec une victoire importante sur Bastia qui confirmait la bonne dynamique de l'équipe en championnat, il fallait donc que 2017 démarre par une autre réussite en Coupe de France pour oublier la contre-performance dans l'autre coupe nationale face à Sochaux. Celle dont tout le monde se fout, sauf quand on la gagne, ne nous voilons pas la face.



C'est donc chose faite avec un succès à l'extérieur en 32ème de finale de Coupe de France ce dimanche, 1-2 après prolongations, face à une équipe Toulousaine combative, mais étonnamment handicapée quand il s'agissait de pousser le cuir au fond des filets. 
L'entame de match Olympienne est intense, conquérante, mais fébrile dans le replacement, car si l'attaque du TéFéCé n'a pas su être efficace, on manque de se faire gifler par deux fois en contre dans les quinze premières minutes, et déjà de commencer à trouver un moyen de se dire que finalement, des Coupes de France, on en a déjà 10... En laisser aux autres serait peut-être une marque de fair-play.
Dans l'ensemble, la performance Olympienne était honorable. On tient bien évidemment compte du fait que c'était un match de reprise, à l'heure de l'apéro, un dimanche, dans une "Ville rose" et fière de sa saucisse. Déroutant. 

Yohann Pelé - 5,5 : Le portier marseillais a commencé son match par se mettre en confiance en stoppant une frappe lointaine de Doumbia, sans que cela soit bien utile pour la suite de la rencontre. La maladresse Toulousaine œuvrant à sa place de la meilleure des manières, plus efficacement que n'importe quel Buffon, De Gea ou Jourdren. Il est innocent sur l'égalisation Toulousaine.

Hiroki Sakai - 6 : Encore une belle réussite, Sakai Sensei a atteint le niveau, et sur la durée, qu'on peut espérer d'un latéral pour un projet Olympien avec un peu de gueule. Après ses précédentes performances, on attendait juste d'être certain qu'il resterait régulier, c'est le cas. 

Rod Fanni - 7 : Une sérénité impressionnante. Et encore, je ne parle pas de lui, mais bien de l'effet procuré par un un-contre-un face à notre numéro 24. Rod a dégagé sur ce match une aura de maturité d'une intensité hallucinante. Très juste, accompagnant les attaquants en sortie de but, sans jamais se jeter. Notre homme du match. Gold Fanni.

Jorge Pires Rolando - 5 : Aidé par l'aisance de son voisin de charnière, Jorge n'avait finalement qu'à regarder Rod sortir les crocs et faire acte de présence. Pas d'erreurs de relance, ni de placement. On signe pour que tous les matchs se passe comme ça, et lui aussi.

Karim Rekik - 5,5 : Après la blessure d'Hubocan (fracture de fatigue) on avait de quoi s'inquiéter pour les semaines à venir. Bedimo étant "out" lui aussi (bon ça c'est peut-être un mal pour un bien je vous l'accorde), ne restait plus que notre petite Néerlandaise à serre-tête pour occuper le poste d'arrière gauche. Et quand on sait que devant lui, Cabella, ni même toutes les autres options offensives de ce côté, ne sont pas des foudres du replacement défensif, l'inquiétude devient palpable. Pourtant, Karim a livré une prestation intense et efficace sur les offensives toulousaines, et donnant de sa personne sur les attaques de ses partenaires. Il aurait mérité de doubler la mise sur une jolie tête peu après l'ouverture du score en deuxième période, qui frôlera finalement le montant du jeune Alban Lafont. 

William Vainqueur - 6 : Son pressing haut et sa qualité de récupération ont fait un bien fou au milieu de terrain marseillais tout au long de la rencontre. Il se prend une biscotte peu avant la mi-temps pour une faute légère sur Trejo, nous privant de sa présence pour le match chez les quenelles. 

Franck Zambo-Anguissa - 6,5 : "Zamboleoooo, Zambolea, porque mi vida yo la prefiero vivir asi !" Non parce que autant avant la trêve on pouvait se dire que t'avais fait de belles prestations, sans pour autant avoir la certitude que tu les reproduirais dès la reprise. Mais alors si là est ton potentiel, il est à saluer. Solide au milieu, tentant même une percée Sissokhienne toute en finesse, l'avenir du trio Vainqueur-Lopez-Anguissa s'annonce intéressant.

Maxime Lopez - 6 : Sa justesse de passe et sa vision du jeu ont donné plusieurs fois le tournis aux grands gabarits composant la défense des locaux. Petites louches, changements d'ailes, jeu en triangle, une-deux... La panoplie du minot est large, et il s'en sert. Deux passes décisives pour lui, une pour Cabella... et une pour Durmaz. Car il est malheureux sur l'égalisation Toulousaine, contrant la balle par deux fois, et remettant ses adversaires dans le sens du but. 

Florian Thauvin - 5,5 : On l'a connu plus déterminant, et surtout plus efficace, mais il a tout de même fait de son mieux sur un match compliqué de son côté. Les violets lui ont laissé peu d'espaces pour évoluer, mais il reste irréprochable sur l'ensemble de son match. Il honore une fois de plus le maillot, et le brassard. Ah oui par contre, les corners à deux avec Maxime, il faut arrêter maintenant. Frappez-les comme des hOMmes.

Bouna Sarr - 5,5 : Le retour du roi, en pointe cette fois-ci. Une prestation intéressante mais peu convaincante, sachant tout de même s'adapter à la manière de défendre des Toulousains, en partant de plus loin et arrivant lancé pour tenter de trouver des solutions quand le corps-à-corps était difficile. On l'a finalement peu vu au point de penalty, sauf pour sa spéciale "Slide 'n fall", comprendre "Glisse et tombe", au moment de frapper au but où il a été moins en réussite que contre Sochaux, ici il a manqué le cuir. 

Rémy Cabella - 6 : Une prestation complètement antithétique. Très peu efficace à la construction, ralentissant le jeu par ses nombreuses touches de balle inutiles, persuadé que la solution c'est de tricoter dans la surface adverse au lieu de frapper au but... Il marquera par deux fois en ce dimanche, jour du seigneur, merci pour ça. Doit-on y voir un signe ? On est encore tellement loin de ce qu'il était à Montpellier. Joue simple garçon, rapide, avec tes camarades, lève la tête, frappe au but quand tu es en position, fais des appels, relève-toi quand tu tombes au lieu de râler... Le tricot laisse ça aux vieilles dames.

Romain Alessandrini - 5,5 : Numéro Onze rentre à la 70eme minute à la place de Bouna Sarr, peu en vu sur sa rentrée, c'est à la fin du temps réglementaire qu'on croit à la qualification quand sa tête échoue finalement sur le poteau Toulousain. Plus impactant en prolongations, il offrira deux caviars à Cabella, le deuxième apportant la délivrance aux tribunes bleues et blanches, n'en déplaise à Pascal Dupraz. Partout et toujours !

Matheus Doria - NN : Il remplace un Karim Rekik épuisé en prolongations, et on a eu l'impression qu'il était encore plus fatigué que son prédécesseur. 

Zinédine Machach - NN : Rentré pour prendre le poste de Francky à la 103ème minute, il a peu eu l'occasion de se distinguer. Sa frappe au but contrée amène tout de même le but de Cabella.

Rudi Garcia - 6,5 : Comme un symbole, son 13ème match sur le banc de l'OM se termine par une nouvelle victoire. On sent qu'il tient bien son groupe qui évolue positivement, notamment dans l'attitude. Tous les choix sont discutables, sachant qu'en plus à Marseille nous sommes des millions d'entraîneurs potentiels, mais à la sortie l'important c'est qu'il ait raison.

On peut démarrer la semaine avec le sourire. Avec l'OM et le GS Consolat, ce sont donc les deux clubs majeurs de la ville phocéenne qui se qualifient pour le tour suivant de la Coupe de France. Notre Olympique recevra le FC Lyon en 16ème de Finale, et le GSC ira à Quevilly.

Place au prochain match, où on vous attends nombreux en tribunes pour la réception des Monégasques, Dimanche 15 Janvier à 21h.

La bise et un jaune.