OhaiMe-Passion, l'actualité de l'OM

Les marseillais ont livré, hier contre le FC Lyon, une prestation indigeste qui remet quelque peu en cause certains des choix de Rudi Garcia. Avec un Kostas Mitroglou à la rue, mais un Clinton Njie décisif. 

Avant le choc qui opposait le FC Lyon à l'OM, deux schémas se posaient alors devant nous. Du côté de l'OM, nous étions en droit de nous dire qu'après la claque reçue contre Francfort en Europa League, les hommes de Rudi Garcia seraient désireux de remettre les pendules à l'heure en gagnant au Groupama Stadium. De « confirmer », comme le disait Morgan Sanson au micro de Laurent Paganelli, « notre match face à Monaco ». On se disait qu'à l'extérieur, les joueurs de Rudi Garcia savaient désormais s'y prendre. Après tout, n'avait-il pas battu un prétendant direct au podium ? De son côté, le FC Lyon, assez moyen en championnat, était largement prenable. L'équipe de Genesio, hormis l'exploit contre Manchester City, dansait encore maladroitement sur un seul pied, ne menant pas parfaitement le bal de ses conquêtes désirées. Nous tombions de haut. 

Des défenseurs dépassés, un flanc gauche trop souvent laissé à l'abandon, un axe qui ressemblait au Boulevard Michelet un lundi soir : ce match contre Lyon était une pure et simple purge. L'auteur de ces lignes ne va même pas critiquer l'arbitrage comme l'a fait, en un mot subrepticement glissé, Rudi Garcia. Seul Dimitri Payet a plus ou moins été au niveau du rendez-vous, délivrant par deux fois des caviars à Florian Thauvin et Clinton Njie, ce dernier ayant eu le mérite, dès son entrée, de bouleverser le match. On peut y lire un message adressé à Garcia que l'attaquant camerounais n'était pas tout à fait mort, et qu'il avait encore quelques armes face à la concurrence. Quid, par ailleurs, de Valère Germain, ce fantôme qui ressemblait plus, hier soir, à un milieu offensif qu'à un véritable attaquant ? 

Une prestation décevante, dans un stade qui, par ailleurs, n'était tellement pas acquis à notre cause que les supporters lyonnais l'ont fait savoir : la honte du tract des Bad Gones, appelant Marseille une ville où régnait le SIDA, et où les « antifas étaient plus anti-français qu'antiracistes », doit immédiatement faire réagir la Ligue de Football Professionnel et les principaux décideurs du foot français. À terme, les Bad Gones, ce groupe puant empli de nazillons nostalgiques, doit être dissous sans autre forme de procès. On arrête ici de parler d'eux, ça leur ferait trop d'honneur. 

Désormais, le droit à l'erreur n'est plus possible. Si l'OM veut figurer au minimum dans le top 3 comme ça en est clairement l'objectif cette saison, il va falloir se ressaisir ET VITE ! Rudi Garcia doit prendre ses responsabilités, titulariser par exemple Boubacar Kamara, ce minot qui a donné de beaux gages, et remettre Luiz Gustavo à sa véritable place, c'est-à-dire en milieu défensif. 

Contre Strasbourg mercredi prochain, la victoire est de toutes les façons impérative !

DROIT AU BUT ET ALLEZ L'OM !  

Photo : PHOTOPQR/LE PROGRES/MAXPPP