OhaiMe-Passion, l'actualité de l'OM

Actualité

LFP : leur haine anti-OM reconnue par le tribunal

Le Vendredi 15 Mars 2019 par Elones

Olympique de Marseille

Le tribunal administratif de Paris a invalidé cette semaine la décision de huis clos partiel infligée par la LFP à l'Olympique de Marseille, en février 2018. L'impartialité de Sébastien Déneux président de la commission de discipline est directement mise en cause.
 
• Un recours de l'Association Nationale des Supporters (ANS)

Le 21 novembre 2017, deux jours après l'envahissement de terrain des supporters lors de Bordeaux-OM, le président de la commission de discipline Sébastien Deneux se livrait ouvertement au journal l'équipe : « on se passerait bien de l'instruction de ce dossier, mais c'est le code du sport qui la rend obligatoire pour ce type d'incident ». « Les groupes de supporteurs ultras ont un sentiment d'impunité qui est, dans certains cas, un peu entretenu par les clubs. Et le fait qu'il n'y ait pas de réponse immédiate les conforte dans ce sentiment-là. Il faut absolument que l'on reprenne la main. PSG, Marseille, Saint Etienne, Bordeaux, cela devient du grand n'importe quoi. (...)».

Suite à ces déclarations l'ANS avait demandé à Sébastien Deneux de se récuser de la présidence de la commission sous peine de devoir saisir le tribunal administratif. Au contraire, M. Deneux surenchérissait en sanctionnant à nouveau l'OM d'un huis clos partiel deux mois plus tard.

En effet, pour la réception du FC Metz la saison dernière, la commission de discipline a imposé un huis clos partiel au Vélodrome, fermant les espaces des Fanatics, des Yankee et du Commando Ultra. Le motif sempiternel motif anti-supporters de " l'utilisation de fumigènes " avait été utilisé. Rien qui ne sorte de l'ordinaire pour les olympiens, puisque le parfum d'injustice qui émane de ces décisions est malheureusement devenu une habitude.

Chose promise, chose due, l'ANS saisissait le tribunal administratif.

• Enfin un peu de justice dans le football français !


Selon le communiqué de l'ANS :

« Par jugement du 12 mars 2019, le tribunal a donné raison à l'ANS et a annulé ce huis-clos au motif que la commission de discipline a méconnu son devoir d'impartialité.
Même s'il intervient des mois après ce match, nous saluons ce jugement et en profitons pour rappeler que :
• la commission de discipline est compétente pour sanctionner les manquements des clubs mais en aucun cas pour sanctionner les supporters. Par conséquent, toute mesure de huis clos présentée comme une sanction des supporters sera nécessairement toujours illégale ;
• les sanctions collectives sont une hérésie. Quand une personne adopte un comportement sanctionnable, seule cette personne peut être sanctionnée. En France, c'est le rôle de l'autorité judiciaire et non pas de la commission de discipline de la LFP.
Par conséquent, l'ANS demande à la LFP de s'inspirer du bon sens de la Fédération allemande de football et d'officialiser un moratoire en matière de sanctions collectives. Il faut cesser de punir des milliers de personnes pour les faits de quelques-uns. Il faut cesser de vider les stades car le football est une fête. »

• Qu'implique cette décision de justice ?


Bien sûr, cette décision intervient un an après le huis clos partiel, et il n'est pas possible de rejouer une saison. Alors quel est l'intérêt de cette décision ?

Tout d'abord, elle rend crédible le sentiment d'injustice découlant des sanctions collectives et répétitives (rappelons que l'OM a encore écopé d'un huis clos à titre conservatoire cette saison contre Bordeaux). Elle met le doigt sur le fonctionnement arbitraire voire dictatorial de la LFP, notamment de la commission de discipline en démontrant l'impartialité de son propre président. Elle remet également en cause toutes les sanctions rendues depuis cette déclaration. Elle fait état de jurisprudence, pour tout cas similaire.

Elle ouvre donc la porte à de nouvelles saisies du tribunal administratif, et contraindra la LFP à être méticuleuse dans ses choix et sanctions.
En toute logique, après avoir été désavoué de la sorte, le minimum serait que la LFP débarque son président de la commission de discipline. Il lui est désormais impossible de rendre une quelconque décision.

De plus, la question se pose du dédommagement financier des supporters sanctionnés. En effet, en virage, la très grande majorité des supporters ont payé leur abonnement. Et pourtant, ils n'ont pas pu en bénéficier à cause d'une décision illégale. Il faut souhaiter que les présidents de club se saisissent de la décision et fassent valoir leurs droits devant les tribunaux.

L'ANP a montré qu'en France, en utilisant les armes légales, il y a moyen de lutter contre les magouilles des dirigeants de la LFP. Peut-être qu'une autre association saura faire sortir au grand jour les #penaltypourLyon et les arrangements financiers du Qatar Saint Germain !
 
• JHE est-il en vacances à Disneyland ?

Certainement. Comme d'habitude, incapable de répondre coup pour coup, le président est une nouvelle fois aux abonnés absents. ! C'est l'Association Nationale des Supporters et Maitre Barthelemy qu'il faut remercier. Ils ont représenté à eux seuls ce 12 mars les couleurs de tous les amoureux de football, et se sont battus contre les injustices répétitives que les supporters subissent saison après saison. Ils ont redonné un peu de bon sens et d'honneur au football français en rappelant que la LFP est une institution footballistique mais que PERSONNE n'est au-dessus des lois. 

L'Olympique de Marseille vit des polémiques ulcératives avec la LFP, les arbitres et la commission de discipline. Notre président semble s'être perdu dans le château de la belle au bois dormant. C'en est trop ! les huis clos partiels ou totaux, sanctionnés ou à titre conservatoire, la désignation de Benoit Bastien deux semaines après un scandale etc... Et pendant ce temps ? Les juristes de l'OM rédigent des contrats de partenariats avec les Galeries Lafayette, JHE insulte un monde du football auquel il ne comprend rien sur Twitter et le service communication fait des vidéos « fun » sur Balotelli !
 
Cette décision marque l'histoire du football français, elle rappelle que la LFP aussi doit se soumettre à des règles. Le douzième hOMme, c'est l'homme qui a fait le plus de matches avec l'Olympique de Marseille. Il est un élément déterminant qui peut faire basculer un match et une saison. Il fait honneur à l'OM saison après saison. Il est temps que les dirigeants aussi lui fassent honneur et se battent pour des institutions footballistiques justes et impartiales !

DROIT AU BUT ET ALLEZ L'OM !

  • Sur PMU.fr,


    Misez sur n'importe quel évènement sportif.

Réagir sur Facebook