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#Focus Rolando passé au crible !

Le Mardi 18 Avril 2017 à 18h00 par Samuel Massilia

Complètement relancé par Rudi Garcia, capitaine par intérim, Rolando connaît une seconde jeunesse à 32 ans. Cela n'en fait pas pour autant le meilleur défenseur du monde mais ça suffit à stabiliser une défense au coeur de laquelle il est encore indispensable. Jusqu'à nouvel ordre.

Mental

Il lui en a fallu pour relever tous les défis qui se sont présentés à lui depuis ses débuts professionnels. De transferts en cours de saison en prêts de courte durée, Rolando a souvent subi davantage que maîtrisé le cours pas toujours linéaire d'une carrière en dents de scie après son départ de Porto en janvier 2013. Cinq clubs en trois ans, pour autant de contextes différents et de situations difficiles à gérer ont renforcé sa carapace. C'est aussi pour ça que face à l'entêtement de Passi, il ne s'est pas affolé, a attendu son heure, pour mieux jaillir avec Garcia.

Physique 

Il n'est jamais allé très vite et c'est pour ça que d'un handicap physique il a fait un atout tactique. À l'image de tous ceux qui ne peuvent pas compenser avec leurs jambes les éventuelles erreurs de placement ou de lecture du jeu, Rolando s'est toujours attaché à anticiper, à voir avant les autres, à prévenir plutôt qu'à guérir.

Technique

Elle est sobre, parfois précise, et plutôt correcte pour un défenseur de son gabarit. « Techniquement, il n'en rajoute pas et sait de quoi il est capable, surtout de quoi il n'est pas capable, ce qui est une qualité car ça l'amène à ne pas tenter des choses difficiles. » Comme son ancien coéquipier Franck Passi, Marcel Dib n'est pas forcément un grand fan du Portugais mais il lui reconnaît une grande stabilité et maturité technique, une vraie capacité à relancer long ou court et à bien lire le jeu. À son débit, il peut rapidement être en difficulté s'il est sous pression, et que ses grandes jambes deviennent un poids pour se sortir de situations compliquées. Sa technique de défenseur est plus affirmée même si, avec l'âge, on le sent moins à l'aise dans les duels lorsqu'il était le patron de la défense de Porto.

Expérience

Elle est énorme, nourrie au parfum du FC Porto, avec lequel il remporta trois titres de champion, quatre coupes du Portugal et une Ligue Europa, mais aussi en Italie, où il fut vice-champion avec Naples, et en Belgique, finaliste de la coupe avec Anderlecht comme il fut finaliste de la Coupe de la Ligue avec l'OM la saison dernière. À 32 ans, il a aussi vécu la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud de l'intérieur, avec la sélection Portugaise pour 19 sélections et près de 400 matchs chez les pros depuis ses débuts à Belenenses en 2004. Treize ans après, il est toujours là et ce n'est sûrement pas un hasard.

Jeu aérien

C'est grâce à une de ses détentes, dans la surface adverse, pour une reprise de la tête qui a battu Vercoutre, et offert à l'OM un précieux succès face à Caen, en toute fin de match, que Frank McCourt a connu son premier frisson à Marseille, en novembre dernier. Le jeu aérien de Rolando est incontestablement son principal point fort, du haut de son mètre quatre-vingt-dix, et d'une appréciation des trajectoires qui le rendent redoutable en phase offensive. Cette saison, après Caen, et toujours de la tête, il a aussi fait mouche face à Monaco, Montpellier et Lorient, égalant son meilleur total de buts en une saison qui date de 2013-2014, avec l'Inter de Milan, où là-bas aussi, son jeu aérien avait fait merveille.

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