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#Retro Le 6 mars 1991, quand l’OM tient en échec le grand Milan

Le Lundi 13 Novembre 2017 à 22h00 par OMP

Lorsque l'on liste les grands matchs de l'OM, le Milan AC-Marseille, aller des quarts de finale de C1 1991, est souvent et inexplicablement, mis de côté. Pourtant, il peut être considéré à juste titre comme le déclic qui fera comprendre aux joueurs de Bernard Tapie que oui, ils peuvent gagner une coupe d'Europe. Les Phocéens perdront certes la finale 1991 contre l'Étoile Rouge de Belgrade aux tirs aux buts, mais auront acquis la certitude de pouvoir devenir champion d'Europe, ce qu'ils réaliseront deux ans plus tard.

Olympique de Marseille
Source : Wikimédia

Ce match s'annonçait pourtant sous les pires auspices. Le grand Milan, pour les plus jeunes, était statistiquement plus fort que le Barça de Guardiola. En mars 1991, il n'avait plus perdu de match de coupe d'Europe depuis... 2 ans ! L'OM avait commencé la saison avec l'entraîneur des champions du monde allemand, le grand Franz Beckenbauer. Et ce fut un fiasco. Un tel fiasco, qu'il fut remplacé à la trêve hivernale par l'ancien coach des Girondins de Bordeaux, un belge nommé Raymond Goethals, qui reçut comme mission immédiate de redonner de l'allant à un club distancé dans le championnat de France et en plein doute. La pire période sous l'ère Tapie, sans doute. De nombreuses grandes personnalités du sport doivent leur légende à leur faculté de lire le jeu de leurs adversaires avec brio, comme Magic Johnson en basket-ball ou Bertrand Grospellier au poker, et le grand Raymond en faisait certainement parti.

Olympique de Marseille
Source : Wikimédia

Ayant remonté le club en championnat, il s'assoit le 6 mars 1991 sur le banc de San Siro en face des invincibles Milanais. Le premier quart d'heure du match surprend tout le monde. Les Milanais, connus pour être de véritables rouleaux compresseurs, sont attentistes, semblent presque craindre des Marseillais jouant eux aussi prudemment, jusqu'à la quinzième minute et cette mésentente entre Bernard Casoni et Mozer, les deux défenseurs centraux. Ils laissent Ruud Gullit seul devant Olmeta. Il n'en fallait pas moins au Néerlandais pour ouvrir le score. Les Marseillais n'avaient jamais été en danger mais étaient pourtant menés, dur à avaler.... Ils ne mirent pas longtemps à se relever. Douze minutes plus tard, Chris Waddle, au cœur de la défense centrale milanaise, décalait Papin d'une petite passe de génie. L'avant-centre ne se priva pas en égalisa d'une frappe sèche. Malgré quelques occasions (mais beaucoup moins qu'à l'accoutumée), le Milan AC ne parvint pas à trouver la faille ni en première, ni en deuxième mi-temps. Le bloc marseillais restait en place, les Phocéens se permettaient quelques incursions via Waddle et Abedi Pelé. Quinze jours plus tard, les Marseillais se qualifiaient d'abord sur le score de 1-0 (sur un but de Chris Waddle), puis finalement par trois buts d'écart sur tapis vert. Marseille perdit la finale, cette année-là, contre l'Étoile Rouge de Belgrade, aux tirs aux buts, provoquant, tout le monde s'en souvient, les larmes de Basile Boli. Le Milan et l'OM se retrouvèrent 2 ans plus tard, un certain 26 mai 1993, mais l'histoire, on la connaît tous.... Et oui, à jamais les premiers ! 

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