OM - Saint Etienne : Et de 9 ?

Le Samedi 08 Mars 2008 par

Les résultats sont là à l'OM actuellement mais ce qui fait peut-être le plus plaisir c'est la manière et la dernière victoire face au Zénith l'a démontré de façon éclatante.

Certains peuvent faire la fine bouche sur un manque de réalisme ou des déconcentrations en fin de match mais le reste du temps quel spectacle !
Un Mandanda parfait (élu meilleur joueur de L1 du mois de février), des latéraux (Taiwo et Bonnart) qui participent énormément au jeu, un Cana polyvalent et impeccable, un Cheyrou qui éclate, un Valbuena intenable et un duo Niang - Cissé qui prouve qu'il peut fonctionner et enfile les buts comme des perles.

Le bémol au bonheur ambiant c'est la poisse qui continue de s'acharner sur la défense centrale : Rodriguez est écarté des terrains depuis plusieurs semaines et pour un bon moment encore, Faty qui revenait de blessure a rechuté devant les Russes, Zubar est tout juste sur pieds et Givet sera suspendu face à Saint-Étienne.
Cette année si l'OM avait 30 défenseurs centraux dans son effectif 27 ou 28 seraient à l'infirmerie ...
Heureusement Cana suspendu en coupe d'Europe est de retour. Il sera sans doute associé à Zubar demain. Ce dernier est en partie responsable du but face aux russes et aura à cœur de se racheter. Heureusement on ne tombe pas sur un Arshavin tous les 4 matins et il sera plus dans le rythme en croisant les doigts pour qu'il ne se blesse pas.

Malgré ce chat noir l'OM enchaîne les victoires au stade vélodrome, au point qu'on commence à se plonger dans les archives pour établir des comparaisons.
Les olympiens restent en effet sur pas moins de 8 victoires consécutives au Vélodrome, toutes compétitions confondues depuis la douloureuse défaite face à Liverpool que, bizarrement, j'ai totalement oublié comme frappé d'amnésie.

Par contre la série de 8 victoires est beaucoup plus présente dans les esprits :
D'abord une petite victoire avant la trêve face au Mans 1-0 avec un but de Niang et les titularisations d'Oruma et Leyti N'Diaye.
En 2008 l'OM a fait carton plein à domicile :
3-1 contre Valenciennes avec un doublé de Cissé, les premiers pas d'Akalé et Krupoviesa à domicile et, comme d'habitude, un but encaissé en fin de match.

Ensuite un set remporté face à Caen 6-1 malgré un début de match catastrophique. Caen mène 1-0 et double la mise mais l'arbitre refuse le but alors que le ballon avait franchi la ligne. L'OM profite largement de cette circonstance pour se déchaîner, Cissé 3 fois et Valbuena 2 fois avec des buts splendides font parler la poudre.

8 jours plus tard les monégasques ne pèsent pas lourd (3-1). Encore un but de Valbuena, très à l'aise dans l'axe, le but habituel de Cissé et les débuts très réussis de Grandin marquent la rencontre ... malgré un petit relâchement qui permet aux joueurs de Ricardo de sauver l'honneur.

Le 13 février dément les superstitions et offre un nouveau récital olympien. Les moscovites résistent une mi-temps avant de céder face aux coups de têtes de Cheyrou et Taiwo. Le dernier but de Niang sur une offrande de Cissé régale un public décidément très gâté en ce moment.

4 jours plus tard les jambes sont lourdes au moment d'affronter le PSG qui ouvre le score sur un penalty doublement inexistant (Bonnart ne fais pas de faute et l'attaquant adverse tombe en dehors de la surface). Mais Taiwo fait sa forte tête, Valbuena donne un caviar à Niang et Kaboré se révèle monstrueux au milieu. Olééé

Auxerre est croqué beaucoup plus facilement que le score ne l'indique (2-1). Cana et Cissé marquent rapidement et l'OM produit, dixit Gerets, la meilleure première période depuis que le belge est sur la Canebière.
Le capitaine olympien aurait pu marqué 3 ou 4 buts ce soir là mais préfère les garder pour une autre fois. Le but de Pedretti à la 89ème sera anecdotique.

Jeudi face au Zénith l'OM a poursuivi sa série avec les ingrédients du moment : un zeste de manque de réalisme, un soupçon de relâchement en fin de match mais surtout un niveau de jeu épatant qui régale les foules et ne laisse aucune chance à l'adversaire.

L'adversaire justement est le seul club français dont le palmarès peut rivaliser avec celui de l'OM. Par contre cette saison l'ASSE n'est pas spécialement à la fête. Les choix de Roussey alternent entre le surprenant et le désastreux et les verts, malgré un gros recrutement (plus de 20 millions d'euros !) ont évité de peu la crise il y a quelques semaines.
Face à des supporters en grève et un coach presque viré les joueurs se réveillent et triomphent de Nancy (4-0). Depuis, le repositionnement de Feindouno dans l'axe porte ses fruits mais les Stéphanois 10èmes ne sont à l'abri de rien ... pas même d'une bonne surprise.
La mauvaise surprise pour l'OM s'appelait Dernis au match aller. Le malotru avait attendu la 92ème minute de jeu pour envoyer un boulet de canon dans la lucarne de Mandanda et offrir la victoire aux siens.
En l'absence de Gomis suspendu les Olympiens feraient bien de s'en méfier et de mettre à l'abri avant les dernières minutes pour que l'habituel but encaissé dans les dernières minutes (peut-être un gris-gris ?) n'ait pas de conséquence fâcheuse.

Si c'est le cas la 9ème victoire de suite à domicile pourrait déboucher sur la 3ème place tant espérée à condition que Nancy trébuche face à Monaco.

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