#OMPSG Ca chambre chez les Bleus !

Le Mardi 31 Mars 2015 par Bab Joo

A quelques jours du choc de la saison, la machine médiatique s'emballe. Comme tous les ans. Les rencontres entre l'OM et le PSG sont si attendues qu'elles provoquent des tensions même entre les joueurs les mieux aguerris.

Alors quand ils sont réunis pour les besoins de la sélection nationale, comment se passe la rencontre entre joueurs issus des deux clubs rivaux ?

A certaines périodes, la détestation entre l'OM et le PSG était si farouche qu'on attribue la non-qualification des Bleus en phase finale de Coupe du Monde 1994 aux querelles entre joueurs issus des deux clubs dans le vestiaire.

Vingt ans d'aseptisation n'ont pas fait que du mal ; aujourd'hui, on ne fait plus du petit bois des guibolles adverses (pas sans risquer plusieurs semaines de suspension en tous cas). L'intimidation se fait davantage sur le mode chambrage.

C'était le cas cette semaine, où Blaise Matuidi et Dimitri Payet se sont retrouvés le temps de cette mini-trêve internationale : "On s'est chauffés toute la semaine", s'esclaffe le Réunionnais, qui enchaîne : "J'ai dit [à Blaise] qu'ils allaient perdre".
Une assurance que le milieu def parisien ne prend pas vraiment à la légère : "Après lui avoir souhaité de faire un excellent match avec l'EdF, je lui ai demandé s'il pouvait se blesser à cinq minutes de la fin."
Pas une grosse blessure qui fait mal, non, juste une petite bricole sans conséquence "seulement pour dix jours, histoire de ne pas jouer contre le PSG".

On a l'humour qu'on peut, à Clairefontaine...

Matuidi chambre, mais respecte l'adversaire, chose qui n'était plus arrivé depuis longtemps entre les deux clubs : "Dimitri est vraiment en forme cette année, j'espère que son seul non-match, ce sera contre le PSG. Même si, les grands joueurs dans les grands matches, c'est toujours bon pour le spectacle. [...] Ça va donner un très beau match, j'en suis sûr." Il espère tout de même, on s'y serait attendu, la victoire de son propre club : "Paris a les armes pour gagner. Nous sommes habitués à ce type de rencontre. Nous répondrons présents."

Pas si sûr de lui, le père Matuidi !

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