#RaytourVersLeFutur OM-Monaco 91

Le Jeudi 08 Juin 2017 par Ray Monvier

Une nouvelle petite rubrique sur OMP (plus ou moins quotidienne) et que l'on aurait tout aussi bien pu appeler "Un jour, un match" mais on aurait déjà changé dix fois de titre depuis la semaine dernière. Alors on se fait des brainstorming avec nos colocataires têtaux afin de trouver des jeux de mots bien pourris pour nos titres...

Se coucher le 7 juin 2017. Se réveiller le 8 juin 1991, toujours avec cette amertume dans la bouche, ce goût d'inachevé à Bari et disputer une finale de Coupe de France pour tenter d'amoindrir, d'adoucir cette douleur et finir la saison sur une note positive.

Enfin, tout n'est pas noir non plus, l'OM ayant au passage pensé à conserver son titre de Champion de France, c'est l'occasion de s'offrir un second doublé en trois saisons... qui plus est face à un adversaire coriace et de qualité, l'AS Monaco d'Arsène Wenger. Là, je viens de faire serrer les plus jeunes : "nimporte koi Wenger ila kréé Arsenal cé mon frer kimeladi é mon frer ilé for kom atakan o foute"...

Bref, le Parc des Princes, 44000 spectateurs, Joël Quiniou au sifflet, le Président Mitterand prêt à re-claquer de la bise, un Vice-Champion d'Europe que l'on dit revanchard et une équipe monégasque qui a fort belle allure : le décor d'une soirée qui doit sourire aux Marseillais est planté.

Planter, on ne va pas y arriver. Se planter, on va y arriver. Dans les règles de l'art. Dans quelques heures, notre légitime impatience et notre indéfectible confiance en cet OM va voler en éclat. Je n'irais pas jusqu'à dire "dès le début du match", mais pas loin. A l'évidence, l'enveloppe charnelle des joueurs est bien à Paris, mais tout le reste est... resté à Bari. L'Olympique n'y est pas, les Monégasques nous rentrent copieusement dedans, les minutes passent et le spectre d'un match à rallonge commence à surgir (pas hors de la nuit sinon on y verrait que dalle) quand l'improbable se produit.

L'improbable c'est pas tant le but en lui-même, qui finissait par nous pendre au nez comme un bon vieux Mickey l'hiver venu. L'improbable, c'est le but en lui-même. Z'avez saisi la nuance ? Z'avez vos papiers ? Gérald Passi (oui, le frère de) entré à l'heure de jeu marque le but de sa vie à la 90ème, lunette nettoyée, plainte de Spiderman enregistrée, Quiniou siffle dans la seconde suivante la fin du match, merci beaucoup au-r'voir m'sieurs-dames.

Dans quelques heures, l'OM va donc perdre une seconde finale en dix jours. De(ux) douloureuses défaites qui forgeront les victoires de demain. Pour cela, Olympique, tu mérites bien "l'effet mes rides" du jour...

(Afin de justifier le caractère pas vraiment quotidien de cette rubrique, je dois aussi vous dire qu'on fête aujourd'hui les Médard, si le véto s'est planté quant au blase de votre chien, saluez-le pour nous. Par ailleurs, il fera quelque chose comme 25° sur la belle cité phocéenne avec un léger vent de Sud-Sud-Est rafraichissant l'air)

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