Nice 0-2 OM : On met la pression !

Le Mercredi 13 Mai 2009 par

Après un nul à domicile face à Toulouse, les Olympiens eurent mis fin à une série de 6 victoires consécutives, alors que les Girondins de Bordeaux, principal concurrent dans le sprint final de cette palpitante saison, connurent un 7e succès consécutifs face à Sochaux. A 68 points chacun, mais avec une anecdotique différence de buts favorable aux Olympiens, les 4 dernières journées s'annoncèrent donc comme déterminantes pour espérer cocher l'un des 2 clubs comme vainqueur du championnat. Le leader marseillais se rendait donc à Nice, avec la ferme intention d'y empocher les 3 points dans le seul but de mettre la pression au 2nd, qui joue en ce moment même, à Valenciennes. A défaut de poursuivre leur série de victoires, les Marseillais ont pu compter sur les retours à la compétition conjugués des deux arrières latéraux, Laurent Bonnart et Taye Taiwo, tout deux titulaires au coup d'envoi de cette 35e journée au stade du Ray (Flex).



Onze Marseillais:

Mandanda - Bonnart, Hilton, Civelli, Taiwo - Cana, Cheyrou - Valbuena, Ben Arfa, Niang - Brandao

Onze Niçois:

Ospina - Apam, Kanté, Hognon, Cid - Echouafni, Traoré, Hellbuyck - Ben Saada, Bamogo, Rémy

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'OM confirme le fait d'être la meilleure équipe de l'élite à l'extérieur, tout du moins, sur le début de match. Une possession de balle dont le pourcentage excède les 70%, une incapacité chronique des Niçois à se dégager correctement, et ce, pendant tout le premier quart d'heure. Un attaque défense avec des enchainements plus ou moins bien maitrisés du coté ciel et blanc, face à une défense regroupée qui ne s'en remet qu'à la pointe de vitesse de Rémy en contre, tactique assez frileuse pour une équipe qui reçoit. Mais le fait est que, même regroupés à 10 derrière, les marseillais percèrent le coffre pas si fort niçois, après une chevauchée de Niang plein axe, conclut d'une frappe croisée au sol, rendant une hypothétique parade d'Ospina obsolète. (0-1)

Et il fallait que les Aiglons encaissent ce premier but pour qu'ils daignèrent réagir, mais toujours pas dans le jeu, puisque c'est sur coups de pied arrêtés que les hommes d'Antonetti se montrèrent les plus menaçants, par l'intermédiaire de Ben Saada, qui obligea Mandanda à se détendre de tout son long pour sortir le ballon qui filait droit dans le but de l'international tricolore. La situation de la première demi-heure semblait donc s'inverser, même si les coups de boutoir Niçois s'avéraient bien moins dangereux que les opportunités marseillaises. Dominateur dans le jeu, les pensionnaires de la Commanderie sont tout proches de doubler la mise par l'intermédiaire de Mamadou Niang, qui retrouve le niveau qui était le sien l'an passé, en débordant coté gauche avant de centrer le long de la ligne de but d'un Ospina bien mal inspiré, qui ouvrait grand son but pour Ben Arfa, qui n'aurait eu qu'à pousser le ballon si un retour de Kanté n'avait pas entériné un score bien plus lourd à la mi-temps.

De retour des vestiaires, le match repartit sur le même rythme, avec une domination de l'OM, et une équipe de Nice qui attaque essentiellement en contre. Et c'est pourtant sur un contre Marseillais, mené par Ben Arfa qui lance Taiwo sur son aile, ce dernier qui prenant le temps d'analyser la situation avant de délivrer un caviar à Brandao, qui, esseulé au 2e poteau, n'avait plus qu'à mettre sa tête en opposition pour doubler la mise. (0-2)

Les Niçois amorphes, ne réagiront jamais à ce 2e coup derrière la tête, même si Sablé inquiétera Mandanda sur coup-franc à la 90e minute. Et le coup de sifflet final récompensèrent des olympiens complètement maitres de leur sujet, même si les occasions n'ont pas été légions, l'efficacité des marseillais est plutôt rassurante quand on voit que face à Toulouse, les Olympiens marquèrent 2 buts pour 19 frappes cadrées. A 71 points, la bonne opération est sans conteste à mettre au profit des hommes d'Erik Gerets, qui mettent la pression sur les Girondins, se déplaçant au stade Nungesser. Plus que 3 finales du même niveau, et nous pourrons tous fêter comme il se doit, un titre qui nous échappe depuis 17 ans.

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