Evian-Thonon 3-1 OM : Bon alors ça, c'est fait...

Le Lundi 10 Janvier 2011 par

S'il est un match dont on pouvait parler de "piège", c'est bien celui qui opposait dimanche soir le leader actuel de la Ligue 2 au champion en titre de la Ligue 1. Une rencontre qui, en définitive, ne restera dans les annales que parce qu'elle parle de Goliath qui se fait plier par David. Tiens donc, quand on parle de chat noir...



L'OM semble prendre ce match par le bon bout, en témoigne cette frappe de Brandao repoussée des deux poings par Westberg dans les pieds de Lucho qui fait un peu n'importe quoi (3ème). Sur un coup franc presque anodin, Cheyrou trouve la tête de N'Diaye. Westberg manque totalement sa sortie et est tout heureux de voir le cuir s'écraser sur la transversale (8ème). Mais...

Superbe mouvement à une touche de balle d'Evian. Sorlin, dans l'axe, décale Barbosa sur le côté gauche de la surface. L'ancien Messin, après s'être amusé avec la défense marseillaise, claque une mine cadrée qui trompe Andrade (1-0, 12ème). Alors que l'on croyait les hommes de Didier Deschamps en passe de réagir, ce sont au contraire ceux de Bernard Casoni qui se payent une tranche... Servi par un improbable dégagement de Westberg, Sagbo se présente seul devant Andrade pour mieux le fusiller (2-0, 15ème).

L'OM boit la coupe...

Deux erreurs défensives impardonnables, quelques gestes erratiques ne feront pas de cet OM un vainqueur ce soir. Pour preuve, la réduction du score est signée Cambon contre son camp (2-1, 59ème). Malgré de nombreuses tentatives, les hommes de Didier Deschamps peinent à revenir au score et l'on hésite entre la complaisance que l'on a pour Brandao et celle que l'on doit accorder pour l'entré en jeu de Gignac...

Toujours est-il qu'au bout de cette question existentielle, de celle qui nous fait nous demander puisque rien ne se colle au Téflon, comment l'a-t-on collé à la poêle hein, hé bé ma foi, l'OM en prend un troisième ! Sérieux, je rigole pas.

... Jusqu'à la lie !

Hallali ah la la !!! Ou bien Indra, et puis quoi encore ? Les plus vieux comprendront, les plus jeunes n'auront que leurs yeux pour pleurer. Bérigaud, lancé dans le dos d'une défense amorphe, enfonce un peu plus d'une tête à bout portant le cuir dans une gorge marseillaise qui n'en fini plus d'étouffer (3-1, 86ème).

L'équipe de Didier Deschamps ne s'en relèvera pas et sort ce soir, à l'image d'un N'Diaye pris au dépourvu, par la plus petite des portes... Et laisse, quant à son futur, énormément d'interrogations...

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