OM 1-5 Paris : La demi-volée de Mike B.

Le Mardi 28 Février 2017 par

Si il y avait un adjectif pour nous qualifier tous, nous supporters, véritables passionnés, qui déployons notre amour pour notre club de toutes les manières possibles et imaginables, sans doutes qu'aujourd'hui ce serait d'être naïfs. Naïfs d'avoir pu penser que ces hommes, qui portent notre écusson sur le cœur, étaient capables de se sortir les tripes, d'aller au-delà de leurs capacités physiques , de faire ressentir rien que dans un regard à leurs adversaires, que dans leur tête il n'y aurait qu'une seule issue possible. Notre club a une histoire, et elle se doit d'être respectée.

On espérait tous du fond de notre âme assister à un combat de tous les instants, sur tous les ballons, sur toutes les prises de positions, de la rage, de la haine, de l'envie, de la folie et de la hargne. Les deux virages vous l'ont rappelé. "Allez l'Olympique" au Nord, car c'est vous, sur le rectangle vert, qui représentez ce pourquoi nous nous investissons autant. C'est ce blason que l'on aime, pour certain même plus que leur propre femme, plus que tout au monde. C'est l'Olympique de Marseille que vous défendez, pas uniquement un embut. C'est des valeurs que vous représentez, un état d'esprit que nous, en tribunes nous efforçons d'exposer à qui veut bien ouvrir les yeux pour le voir, toute la magie qui en découle et présente dans nos travées. Elle n'existe pas ailleurs dans ce pays. Mais c'est bien vous, Messieurs ! C'est vous qui avez le privilège d'exercer le métier le plus beau du monde, qui l'exercez dans un des stades les plus beaux du monde, devant plus de 65 000 personnes, les plus belles du monde elles aussi. 65 000 personnes qui sont venus pour vous soutenir, parce qu'elles croyaient en vous, parce qu'elles vous imaginaient capables de mettre de côtés vos amitiés, vos connaissances chez l'adversaire le temps d'une rencontre, pour faire place au spectacle. Pour faire place à la "GRINTA", pourtant écrite en lettres capitales hautes de 3 mètres en bas d'un virage Sud flamboyant, à la gloire de ce que vous représentez, et qu'encore une fois, nous chérissons plus que ce vous ne pourrez jamais chérir autant. Vous êtes devant une ville et un peuple de football.

Vous avez été minables. L'exploit de vaincre une équipe qui a coûté un milliard d'euros, bien qu'elle ne réussisse toujours pas à exister sur le devant de la scène européenne depuis bientôt une décennie, ce n'est pas ce qu'on attendait de vous. Même si, naïfs encore une fois, dans nos têtes à nous oui, il n'y avait que cette issue possible, la manière vous a fait défaut. Vous avez été minables. Et tout ce pour quoi nous nous battons, vous ne l'avez pas compris. 

Yohann Pelé - 3 : Ma foi que dire, 20 frappes parisiennes, 13 frappes cadrées. Il a fait ce qu'il a pu avec ses armes, et est obligé de s'incliner à 5 reprises. Une soirée à oublier pour un portier qui malheureusement n'a rien pu faire pour sauver ses partenaires malgré quelques belles interventions (11ème, 22ème, 53ème minute).

Hiroki Sakai - 2 : On l'a connu plus inspiré notamment dans l'impact physique, on le découvre donc Yakusa. Non pas pour son expertise en arts martiaux, mais dans cet art de se faire si discret, dans son couloir où il a prit le bouillon tout le match. Comme ses copains.

Rod Fanni - 2 : Lent et pauvre techniquement, passeur décisif sur un contrôle manqué devant la surface (0-3, 49e), et un but pour l'honneur après une action billard. Pour la symbolique, plus que pour l'honneur, qui avait déjà été bafoué.

Jorge Pires Rolando - 1 : La même chose en pire, il ne s'est jamais hissé au niveau d'aucun adversaire qu'il a pu croisé, quand il ne faisait pas que les regarder passer en souriant presque.

Patrice Evra - 1 : Enlevez lui son masque, on l'a reconnu. Oh Paolo ! C'est bon tu peux sortir, tu t'es déguisé en latéral de l'équipe de France pour revenir à l'OM... T'es pas que la moitié d'un couillon ! Non sérieusement Patrice, c'est joli de parler avant, faire des déclarations dans les médias, "on va les rendre fiers" que tu as osé dire... On te répondra que "Ceux qui parlent avant sont ceux qui ont peur". Mène tes hommes dans le vestiaire et sur le terrain, montre-leur l'exemple. Mais à nous ? Ne dis rien. Les paroles ne valent rien à l'inverse des actes. Si tu voulais nous rassurer, saches qu'on en a pas besoin, parce que cette sorte de naïveté que j'ai décrite plus haut, on l'a parce qu'on croit en notre Olympique, et par extension, on croit en vous. Tes discours sont importants, mais ils ont leur place dans le vestiaire, pas devant les caméras. (Sorti à la pause pour céder sa place à Bédimo).

William Vainqueur - 6 : "FREEDOM !" Le seul qui a su tenir tête au milieu qatari, avec de l'engagement et des interventions bien senties, il est resté concentré toute la rencontre, sans jamais baisser les bras. S'il n'y avait qu'un guerrier à citer, c'est lui. William Wallace.

André-Frank Zambo-Anguissa - 2 : La tête ailleurs et timide, alors qu'il nous fallait un Zambo conquérant prêt à caresser des chevilles à coups de vissés... Il a laissé un vide immense dans l'entre-jeu marseillais tout le long de la rencontre, un boulevard pour un adversaire qui a pu dérouler sans inquiétude. 

Maxime Lopez - 3 : Aligné d'entré alors qu'on connait sa difficulté à s'imposer physiquement dans des rencontres supposés être à haute intensité, il a fait de son mieux pour être à la hauteur, sans jamais y parvenir. Peu d'impact, et incapable de provoquer le jeu parisien.

Dimitri Payet - 4 : Une belle frappe à la 15ème minute qui frôle le montant gauche du gardien Parisien, et une autre à la 75ème qui cette fois viendra s'y écraser avant d'être sortie par la défense. Il est le seul joueur ayant réussi à créer le danger, mais il a été trop tendre défensivement, comme sur l'ouverture du score où il abandonne son marquage, et sur le 3ème but, pris de vitesse par un belge qui s'appelle Meunier... Genre comme le gars avec son moulin là... Triste épilogue.

Florian Thauvin - 2,5 : Aucun apport offensif, et malgré tous ses efforts pour aider ses partenaires, il a été pris dans le tourbillon et s'est noyé comme tout le monde en défendant. Il sort un peu après l'heure de jeu.

Clinton Njie - 1 : Inutile. Un match qui se résume à un drop sur Michelet (38ème minute), et une sortie à la 50ème minute. Prouesse.

Henri Bedimo - 1,5 : Il remplace Patrice De Ceglie à la mi-temps pour prendre le relais et subir à son tour. 

Rémy Cabella - 1 : "RC7" comme il s'autoproclame, et ç'en est presque insultant, cède son siège tout chaud sur le banc à Njie à la 50ème minute pour nous gratifier de ses passements de jambes ornementaux... 

Grégory Sertic - NN : Il est rentré à la 66ème minute pour aider à éteindre l'incendie. Il aura vu le 5ème étage prendre feu, avec sa petite pipette à eau.

Rudi Garcia - 2 : Bon entraîneur, mais pas magicien, il reste tout de même un faible tacticien. 

C'est un résultat qui fait mal, au lendemain de cette correction, nos visages sont défaits, ce ne sera certainement pas la dernière déroute, comme ce n'était pas la première, mais L'OLYMPIQUE DE MARSEILLE a traversé les périodes de gloire, comme les passages à vide, mais une chose est certaine, c'est qu'il sera toujours là ! Pour des millénaires encore, comme il l'est depuis 1899 !
Depuis 118 ans. Dans nos cœurs et dans nos veines.

BLEU ET BLANC, NOTRE CŒUR BAT BLEU ET BLANC, C'EST TOUJOURS EN CHANTANT, QUE MARSEILLE EST ENCORE PRÉSENT !

118 ans.

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