Benfica Lisbonne 1-1 OM : Le verre à moitié plein...

Le Vendredi 12 Mars 2010 par

Aurait pu être vide ! Au terme d'une rencontre plus que plaisante à voir entre deux équipes pratiquant un jeu offensif, l'Olympique de Marseille est allé arracher une égalisation plus que méritée grâce à Hatem Ben Arfa à l'ultime minute de jeu. Si Benfica a en effet ouvert le score contre le cours du jeu, ce sont les hommes de Didier Deschamps qui ont globalement dominé les débats au cours de ce huitième de finale aller de l'Europa League à l'Estadio da Luz.

Cette confrontation, empreinte est-il encore utile de le souligner d'une certaine nostalgie au goût amer sur les papilles gustatives marseillaises, a donné lieu à un spectacle de tous les instants mais aussi, malheureusement, d'un nombre incalculable d'occasions manquées. Ce 1-1 aurait tout aussi bien pu être un 4-4 que dégun n'y aurait trouvé à redire.

Ainsi, aux rayons des vendanges portugaises, on peut y mettre pêle-mêle la reprise de Cardozo esseulé qui va atterrir dans l'oeil de Jorge Mounho à deux cent mètres de là (34ème), Aimar qui bute sur Mandanda (41ème) ou encore la frappe de mammouth de Ramires aux trente mètres qui oblige le portier olympien à une claquette de toute beauté, déviant ainsi le cuir sur la barre transversale (86ème).

Quant aux Marseillais, après le match face à Lorient, on oscille entre incrédulité et fatalisme. En 180 minutes, les hommes de Didier Deschamps ont cadré treize de leurs vingt-neuf frappes pour seulement deux buts marqués... Pour illustrer cette triste statistique, ne retenons que l'incroyable loupé de Lucho à trois mètres du but (15ème), et encore ce même argentin malheureux sur un tir dans la surface suite à une passe en retrait de Brandao (45ème). Puis il y a aussi, certains soirs, des gardiens qui sortent de l'ordinaire, à l'image de Julio César sur une tête piquée de Mamadou Niang bien servi lui aussi par un précieux Brandao. Le portier lisboète s'arrache sur un double arrêt de grande classe pour éviter le pire à son équipe (63ème).

Steve Mandanda aurait certainement voulu à ce moment du match ne pas être le héros malheureux alors que venait de s'illustrer son vis-à-vis. Mais il aura fallu une petite seconde de relâchement, sans mauvais jeu de mot, pour que cette boule de cuir ne vienne mourir dans la gorge marseillaise. Cardozo au point de pénalty profite d'un centre au cordeau de Di Maria mais se mange complétement. Mandanda intervient alors et pense avoir capter le ballon. Las, ce dernier lui échappe des pognes et Maxi Pereira le pousse dans le but déserté (1-0, 75ème).

Ce but encaissé assez bêtement, disons-le honnêtement, n'annihilera en rien les velléités offensives de l'OM et c'est justement à force d'abnégation que les Phocéens vont glacer le bouillant stade du Benfica. Hatem Ben Arfa, à la réception d'un centre millimétré de l'inusable Laurent Bonnart, place une tête imparable dans la lunette de Julio César (1-1, 90ème).

C'est donc sur ce score de parité que se se sont quittées les deux équipes avant de se retrouver pour la manche retour, jeudi 18 mars à 19 heures au stade Vélodrome. Entre temps, les hommes de Didier Deschamps seront allés défier Toulouse dimanche soir au Stadium pour le compte de la 28ème journée de Ligue 1.

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