OhaiMe-Passion, l'actualité de l'OM

Alors que les prestations douteuses des hommes en noir durant cette Coupe du Monde relancent le débat sur l'opportunité d'autoriser l'arbitrage vidéo dans le foot, il convient de revenir sur le but essentiel de ce merveilleux sport qui est, précisément, de mettre des buts.



Vous l'aurez sans doute remarqué, l'un des onze joueurs de chaque équipe se singularise des autres par sa tenue (il porte des gants de jardinage), et également par sa retenue, dans la mesure où, la plupart du temps, il reste sagement à la niche, ou plutôt dans sa cage, laquelle est constituée d'un support rectangulaire de 7,32 m x 2,44 m sur lequel est tendu un filet tissé avec les bas résille des supportrices qui ont les plus gros.
Collants, à quoi d'autre pensiez-vous, bande de gros dégueulasses ?!

Il s'agit du gardien du temple, pardon, du but. A moins de tomber sur un original particulièrement doué et sûr de lui (Fabien Barthez, Jose Luis Chilavert... ), le gardien de buts, donc, n'est pas un joueur de champs et reste planté comme un con dans son coin pendant que ses copains s'amusent sans lui.

Il n'existe qu'une seule exception à cette règle, c'est lorsque ce pauvre type qui n'a rien demandé se fait agresser sans raison par des joueurs adverses qui viennent le narguer en lui lançant une balle avec laquelle on lui a pourtant formellement interdit de jouer. Le gardien de but n' a alors d'autre choix que de défendre son territoire, mais comme c'est un garçon civilisé, au lieu de boxer ses agresseurs, c'est sur le ballon qu'il tape, de façon à éloigner le plus possible la tentation de lui.
S'il réussit son coup, y a pas but.

Mais parfois, c'est un peu plus compliqué.
D'abord, le gardien de but peut avoir envie de s'amuser un peu, lui aussi, y a pas de raison, et essayer d'attraper la balle au lieu de la repousser. Mais il arrive que dans son enthousiasme, il la relâche accidentellement ou pire encore, qu'il la laisse filer entre ses jambes, sous ses bras, entre sa tête et l'un des poteaux qui soutiennent le bas résille ou par n'importe quel autre interstice laissé vacant et permettant au ballon de franchir la ligne qui délimite le terrain, et sur laquelle est disposée la cage. Et dans ce cas, y a but.
Sauf quand le juge de ligne a oublié ses lunettes.

Toutefois, y a but, mais seulement si le ballon a franchi la ligne entre les deux poteaux de la cage.
Sinon, ça s'appelle une sortie de but et ça compte pour du beurre.
Dans ce cas, on donne le droit au gardien de jouer comme ses copains, c'est-à-dire avec ses pieds, en faisant le ménage dans son propre terrain de jeu et en shootant le plus fort possible dans le ballon. Au passage, ça éloigne ses adversaires pour un laps de temps plus ou moins long, et si ses camarades de jeu ont assez de talent, ça leur donne une chance de venger leur gardien en allant narguer celui du but adverse.

Mais attention, y a un troisième cas de figure.
C'est quand le gardien (ou l'un de ses coéquipiers chargés de lui déblayer le terrain, nommé dernier défenseur) se loupe, et qu'au lieu de repousser le ballon dans les limites du terrain, il le propulse à l'extérieur.
Ca, c'est moyennement bon, parce que ça donne à l'adversaire un corner, c'est-à-dire un coup de pied de coin.
Un pince-fesse débridé entre les joueurs des deux équipes s'organise alors juste devant la cage du gardien qui du coup, ne voit plus rien, tandis que du coin du terrain, le tireur essaye de viser la tête d'un de ses coéquipiers, pas pour la lui dévisser, il est toujours sympa avec ceux de son équipe, sauf quand il s'appelle Anelka, mais parce qu'il espère bien que ce dernier va avoir l'intelligence et l'adresse de pousser de ladite le ballon du bon côté, c'est-à-dire dans le filet.

Et ça, ben des fois ça marche, et des fois ça marche pas.
Et c'est Garcimore qui le dit, alors ça ne souffre aucune discussion !