OhaiMe-Passion, l'actualité de l'OM

La bombe est lâchée par Bernard Lacombe. Interrogé par un quotidien local sur les ambitions européennes de Lyon et l'écart financier qui semble se creuser entre les clubs français et leurs concurrents européens, le directeur sportif lyonnais, désabusé, a déclaré qu'une fusion entre les deux Olympiques pouvait être une solution à ce problème.

Contre toute attente, Jean-Michel Aulas a confirmé ce qui ne semblait pourtant être qu'une boutade : "C'est vrai, c'est une possibilité que nous envisageons depuis près de 18 mois. Ce qui n'était au début qu'un hypothétique projet est devenu depuis quelques semaines une vraie solution. Depuis janvier, nous avons multiplié les réunions avec les dirigeants marseillais, ainsi qu'avec les maires de Marseille et de Lyon. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est en bonne voie, mais disons que peu d'obstacles restent à franchir pour en arriver à cette solution, qui serait une formidable nouvelle pour le football français et qui pourrait donner un nouvel élan à la Ligue 1." Joint au téléphone, Jean-Claude Dassier, qui semblait mal à l'aise, n'a pas voulu confirmer, mais n'a pas non plus démenti cette étonnante information.

Reste plusieurs questions, essentielles. Comment rendre possible cette fusion entre deux clubs distants de plus de 270 KM ? Quid des stades ? Du nouveau Stade Vélodrome et d'OL Land ? Comment rassembler les deux effectifs ? Quel budget ? Et surtout, comment faire accepter une éventuelle fusion aux supporters des deux clubs, qui ne s'apprécient guère ? C'est le directeur général de l'OL, Philippe Sauze, qui répond à ces questions : "La distance ne représente pas un réel problème. 270 KM, c'est très peu de nos jours. Les stades ? Cela ne changerait rien aux projets actuels. Si la fusion devient effective, il y aurait tout simplement alternance entre le futur OL Land et le stade Vélodrome. Concernant les effectifs, ils seraient tout simplement regroupés et certains joueurs seraient transférés. Pour le budget, c'est tout l'intérêt de ce projet. Toutes les ressources des deux clubs seraient additionnées, ce qui ferait de ce club l'un des plus puissants d'Europe, aussi bien économiquement que sportivement. Quand aux supporters, c'est effectivement un problème de taille. Ce serait difficile de leur faire accepter, mais je pense qu'ils comprendraient, avec le temps, l'intérêt d'une telle opération. Pour eux, pour le club, mais aussi pour tout le football français."

Ce qui semble donc clair, c'est que tout a été sagement pensé, étudié et que nous ne sommes plus très loin de l'impensable. En effet, qui aurait pu imaginer que deux clubs rivaux comme Lyon et Marseille pouvaient ne faire qu'un ? Si rien ne semble encore fait, cette incroyable information risque de faire grand bruit. Affaire à suivre...