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L'édito du mois - Novembre 2011

Le Jeudi 03 Novembre 2011 par Kaio Shin

Olympique de Marseille

Calendrier oblige, j'entame cet édito du mois au moment où l'OM l'a déjà bien abordé, en allant chercher un nul sur le terrain d'Arsenal. Au sommaire de cet édito : comme d'habitude, récap' du mois précédant et passage en revue de ce qui nous attend lors du mois à venir. Il y aura aussi un petit hommage à Hervé Mathoux. Mais pour l'instant, venons-en à nos moutons. Ou plutôt à nos chèvres (haha). Nous allons donc passer au récapitulatif du mois écoulé, comme vous y êtes désormais habitués. Si août fut catastrophique et septembre mitigé, octobre est le mois de l'espoir renaissant. Ce mois d'octobre avait pourtant très mal commencé, avec un match nul 1-1 contre Brest et une pauvreté dans le jeu olympien assez consternante. Et en prime, une belle boulette de l'espace signée Mandanda. Après cette 9ème journée, Marseille se traîne à la 13 ème place, avec huit points, à 12 longueurs de Paris. Heureusement, la situation s'arrange vite sur le plan comptable. En championnat, les Phocéens prennent sept points sur neuf en trois matches, ce qui permet aujourd'hui à l'OM de figurer de nouveau dans le Top 10 et de renifler avec envie l'arrière-train des équipes de tête. Surtout, outre l'amélioration des résultats, le principal changement est le système de jeu. Après Brest, Deschamps persiste avec son 4-3-3 tout naze à Toulouse. Pas de jeu, pas de buts, on se fait chier comme jamais. Il confirme contre Arsenal. Toujours pas de jeu, toujours pas de buts. Arrive alors cette minable équipe d'Ajaccio (je revendique le droit de ne pas aimer ce club). Nous sommes le 22 octobre 2011 et l'impensable se produit : Didier Deschamps se dit que marquer et produire du jeu est peut-être plus simple avec deux attaquants et des joueurs techniques. Exit Diarra, exit Lucho. Place à un tandem Cheyrou-Amalfitano devant la défense, et à un duo Rémy-Jordan Ayew en pointe. Et là, miracle. Du jeu, des tirs (32 !), des buts, une victoire. Confirmation contre Lens : du jeu, des tirs, des buts et une victoire 4-0. Je tiens d'ailleurs à signaler que l'euphorie s'empare de moi quand je vois ce club artificiel et méprisable sombrer dans les profondeurs du football français. Qu'il disparaisse à tout jamais (effectivement, je n'aime personne)! Place à Dijon, samedi dernier. Encore un 4-4-2, encore des buts, encore une victoire. Elle est pas belle la vie ? Maintenant que le génie basque a résolu l'un des plus grands mystères du football (qui est : "pourquoi est-ce si dur de gagner avec un milieu défensif qui ne met plus un pied devant l'autre et un meneur de jeu qui perd 40% de ses ballons?"), nous pouvons envisager l'avenir à court et moyen terme avec un peu plus de sérénité. Mais avec un petit bémol tout de même : nous ne battons que des équipes médiocres. Saurons-nous confirmer contre les équipes mieux classées ? Nous aurons rapidement la réponse.

La transition est toute trouvée. Voyons désormais ce qui nous attend au mois de novembre. Notre avenir européen va se dessiner un peu plus clairement. Deux matchs de C1 au programme ce mois-ci, dont l'un s'est donc déroulé il y a deux jours. Ce match nul arraché sur la pelouse des Gunners permet à l'OM d'avoir un pied et demi en huitièmes. Car malgré sa victoire contre l'Olympiakos, Dortmund possède toujours trois points de retard sur Marseille, avant d'aller à Londres pour y défier Arsenal, pendant que nous recevrons les Grecs. Si nous gagnons ce match, il suffit que les Allemands ne battent pas Arsenal pour que nous soyons mathématiquement qualifiés pour les huitièmes. La voilà, la perspective alléchante de ce mois de novembre ! Tout se jouera donc probablement lors de ce match contre l'Olympiakos, et il y a de fortes chances pour que Deschamps puisse se permettre d'aligner une équipe B à Dortmund lors de la dernière journée. A moins que la première place du groupe soit toujours envisageable... Novembre s'annonce aussi copieux en Championnat, avec trois rencontres dont deux vraiment pas évidentes, à Montpellier et contre le Paris SG. Il s'agit d'une période charnière de notre saison. Il n'y a que deux possibilités : soit Marseille négocie bien ces deux rendez-vous et s'offre la possibilité de rêver de nouveau, soit nous avons la preuve cruelle et définitive que l'OM n'a pas le niveau et que le podium (voire le Top 5) est une utopie. Contre Paris, je veux voir des hommes. Je veux que ce match sente la couille et la testostérone. Je veux des mecs qui ne lâchent rien. Je veux des morts de faim qui dans le couloir, fusillent les parisiens du regard au lieu de leur claquer la bise. Je veux un public au diapason, qui provoque la peur chez les parisiens, au point que ceux-ci soient incapables de faire un pas en avant sans sentir une menace peser sur eux. Ce match vaut bien plus que trois points. C'est notre honneur qui est en jeu. Mais d'ici là, il faudra prendre au moins quatre points contre Nice et Montpellier. Sur ces trois matchs, le minimum syndical serait de prendre cinq points. Mais sept serait une excellente performance. Si nous entamons décembre avec 20 ou 22 points, nous pourrons considérer que l'équipe est sur la bonne voie. Pour terminer, novembre devrait voir le retour de Stéphane Mbia. Une vraie bonne nouvelle, en considérant que le Camerounais retrouve son meilleur niveau. Je ne suis toujours pas convaincu par Diawara, et la charnière centrale Mbia-Nkoulou avec l'un et l'autre à 100 % me fait saliver. Nous ne devons pas oublier qu'au printemps 2010, Stéphane Mbia était probablement l'un des trois meilleurs défenseurs centraux au monde. Il marchait sur l'eau et était tout simplement inhumain dans les duels. Espérons qu'il soit enfin épargné par les blessures, pour qu'il puisse retrouver ce niveau.

Une nouvelle fois, mon dernier paragraphe sera celui du fiel. Parlons un peu de la messe footballistique du dimanche soir : le Canal Football Club. Cette émission est une blague. Je ne sais pas ce qui me gonfle le plus dans cette mascarade dominicale. La blonde qui ne sert à rien à part nous vendre des réseaux sociaux et demander à l'invité quel est son plat préféré ? Le chauve toulousain, censé être l'analyste en chef de l'émission mais qui ne critique personne pour épargner ses éventuels futurs employeurs ? Le pachyderme qui taille tout le monde sauf l'invité de la semaine qui est toujours son pote pendant 1H30 ? Ou les gogols du public qui applaudissent parce qu'Hervé Mathoux annonce une coupure pub ? Mathoux, justement. Attardons nous un peu sur lui. Là, il est à deux doigts de craquer. Nous allons le perdre, bientôt. Il peine à masquer sa jubilation lorsqu'il évoque la situation actuelle du PSG. Dimanche dernier, c'était festival : 30 minutes sur le club de la capitale. Alors, avec Samuel Eto'o sur le plateau, la question était inévitable, prévisible. Je vous la fais : "Samuel, on sait que vous aimez le PSG, vous pourriez y jouer un jour ?". Avant d'insister devant l'hésitation du Camerounais, visiblement agacé. Mais j'y pense ! Déjà deux semaines que nous n'avons pas eu droit au reportage censé nous rappeler que "Javier Pastore est vraiment super génial" ! Bref, les journalistes parisiens de la chaîne cryptée sont actuellement dans un état d'euphorie jamais atteint. Ce ne serait pas un problème s'ils parvenaient à le masquer et s'ils se souvenaient qu'ils sont censés être neutres. Mais un autre truc me gonfle actuellement. J'en ai marre de ces mecs que l'on place derrière les buts pendant les matchs et qui ne servent strictement à rien. Je parle bien sûr de ces fameux arbitres de surface. La vidéo c'est pas bien, ça prendrait trop de temps et ça dénature le jeu. On commence à le savoir. Il faut des moyens humains uniquement, car on ne peut pas installer la vidéo dans le football amateur, il y aurait un football à deux vitesses, tout ça... Personnellement, je n'ai jamais vu un match amateur se dérouler avec cinq arbitres. Bref, les papes du football humain nous ont vendus ces arbitres de surface comme la solution ultime. Des yeux en plus = moins d'erreurs ! Raisonnement imparable. Sauf que les yeux ne suffisent pas, il faut aussi des burnes. Et ces piquets inamovibles en sont dépourvus. Les mecs sont là, pendant 90 minutes, dans leur jogging impeccable, à faire des pas chassés sur une distance de 48 centimètres et à se pencher sur les corners pour faire illusion. Mais leur inutilité n'a d'égale que leur peur de prendre des décisions. Platini a raison : les arbitres de surface voient. Oui, ils voient. Mais ils ne décident pas. Ils se cachent. Trop peur d'assumer leurs responsabilités, trop peur de prendre une décision importante, trop peur de faire basculer un match. Trop peur de créer, peut-être, une polémique. Alors ils ne font rien et préfèrent se ranger derrière l'avis de l'arbitre principal. On ne compte plus, en Ligue des Champions ou en Ligue Europa, les mains non sifflées et les penalties oubliés à seulement quelques mètres de ces arbitres pourtant bien placés. Cet arbitrage à cinq est un échec. Ils ne se trompent plus à trois mais à cinq. Nous pouvons parler d'emplois fictifs. Mais que représente le salaire de deux arbitres par rapport au manque à gagner pour certaines instances et organisations mafieuses que provoquerait l'instauration de l'arbitrage vidéo et donc, l'impossibilité pour les arbitres de se tromper plus ou moins volontairement ?

Sat, qui grâce à ses deux assistants, peut désormais faire pipi sans les mains.

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