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Paris 2-1 OM
Coucou, tu veux voir ma crise ?

Le Lundi 05 Octobre 2015 par Xenel12

C'était mon premier PSG-OM. Un sudiste à Paris, qui pour la première fois, se rend chez l'ennemi pour voir son Olympique. Tous les indicateurs laissaient penser à une volée de bois vert pour nos biquettes. Mais à la fin, c'est comme si on avait survolé cette rencontre sans être mauvais, mais sans non plus pouvoir la gagner.

Olympique de Marseille

Et à la fin, la tartine tombe (toujours) du côté beurré. Dans un parc des Princes chauffé au bois de rose (et encore les roses sont plus bruyantes), je m'apprêtais à découvrir mon premier Classico, mes premiers émois d'une rivalité historique. Force est de constater ce soir que cette rivalité est tombée dans l'anonymat d'un match aussi mièvre que frustrant.

Une mi-temps, ça dure 45 minutes

Avec le recul, le scénario n'est quand même pas banal, comme souvent dans les QSG – OM. La première mi-temps, ou plutôt les 40 premières minutes, ont fait croire à un conte de fée. J'ai vu une équipe appliquée, pas impériale mais intelligente, qui jouait les coups à fond, et qui surtout ne donnait pas le bâton pour se faire battre. Le tout est ponctué par un but très opportuniste sur une superbe passe de Barrada (à peu près la seule action à retenir venant du Marocain) pour la tête d'un Michy, jusque là qui n'avait pas eu grand-chose à se mettre sous la dent (30e, PSG 0-1 OM). D'ailleurs, Michy est meilleur buteur de L1 à égalité avec Cavani et Ben Arfa... dans une équipe de bas de tableau. Cherchez l'erreur.

A partir de là, je vois un Paris qui semble ne pas trouver la solution, qui presque, commence à s'agacer. A ce moment, je me doute que ça ne va pas durer, mais pas à ce point. Il suffit d'un rien, d'un ballon perdu par le héros de la soirée, ce même Michy, pour que tout parte en cacahuètes. La faute de Mandanda dans la surface, le péno du 109ème but de Zlatan, et nos yeux pour pleurer.
Si ça n'en était resté que là... il a fallu cette main, que dis-je, cette aile de Rolando déployée de tout son long dans la surface pour nous renvoyer à nos études. PSG 2-1 OM, en 5 minutes, la messe est dite, sur deux pénos d'un Paris loin d'être flamboyant. Au moment où j'écris ces lignes, je n'ai pas revu les actions, mais je n'ai pas trop de doute

C'est qui le patron ?

Car c'est là que le bat-blesse. Ce soir, nous avions affaire à ce fameux Paris à 50%, qui a joué avec le frein à main, sans forcer son talent. Du côté de l'OM, on ne peut pas dire qu'on n'a pas tenté le coup. Mais une fois de plus, les imprécisions, les occasions manquées, à ce niveau ne pardonnent pas. Rater un pénalty pour revenir à 2-2, dans un match comme cela, ce n'est absolument pas possible. Il faudra bien m'expliquer pourquoi Barrada, joueur qui subit la faute, va tirer le pénalty. D'ailleurs, qui tire quoi dans cette équipe ? On le voit quand souvent, ça se chamaille pour aller tirer un bon coup franc. Qui est le patron de cette équipe ? Qui, quand ce pénalty est manqué vient remuer le cocotier ? ça, de ma tribune, je ne l'ai pas senti.

En filigrane, les deux dernières actions marseillaises du match résument la seconde mi-temps. De bonnes combinaisons du trio Batshuayi-Ocampos-Cabella, des tentatives notables, mais qui à chaque fois ne font pas mouche, face, il faut aussi le dire, à un Trapp très vigilant. Sans un grand Mandanda devant Pastore, on était à 3-1 et il n'y avait pas grand-chose à redire.

"C'était pas trop mal, mais..."

Tous les ans, c'est la même chose. On n'est « jamais très loin », et pourtant, jamais une victoire n'a semblé se dessiner. 8 défaites en 8 matchs sur les dernières confrontations avec Paris. Alors, avec des « c'est pas trop mal » dans le contenu, mais des « c'est pas trop bon » niveau comptable, on est dans la situation actuelle : 16ème à la 9ème journée, à 10 points du podium. Je veux bien qu'on me dise qu'impossible n'est pas Marseillais. Mais je veux bien aussi qu'on me sorte une précédente équipe marseillaise qui a terminé la saison au-delà de la 8ème place avec un début de championnat aussi chaotique. Et le plus inquiétant, c'est que aujourd'hui, je ne vois objectivement pas d'arguments pour dire que nous sommes supérieurs à des équipes comme Nice, Saint-Etienne, ou Rennes, qui elles, ont pris les points.

Ce match ponctue une bien mauvaise série pour nous, qui nous plonge, pendant une bonne longue trêve internationale, dans nos doutes, et n'ayant pas peur de le dire, une bonne crise comme on n'en avait plus vu depuis pas mal de temps.

Olympique de Marseille

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