OhaiMe-Passion, l'actualité de l'OM

Jean Robin était encore lycéen lorsqu'il remporta la Coupe de France de 1943. Il formait à cette époque l'attaque olympienne où évoluaient quatre purs Marseillais : Scotti, Dard, Pironti et lui.

Olympien de toujours, il remporta également le titre de 1948. « Jeannot » avait remporté en 1939, le concours du « jeune footballeur » et avait la singularité de posséder des dons hors du commun d'imitateur. L'histoire prétend également que son père, Pierre Robin, ancien président et marchand de bouchon, l'inscrivit au club le jour de sa naissance. 

Par deux fois, il devint entraîneur de l'OM pour remplacer Roger Rolhion - cet entraîneur plutôt effacé remplissait consciencieusement sa tâche sans pour autant créer un élan nouveau à l'OM - et après essayer plusieurs entraîneurs, les dirigeants olympiens se persuadèrent qu'il fallait un homme du cru. Ils pensèrent à Jean Robin. 

Les deux premières saisons de son règne, l'OM effectua un redressement certain, terminant une fois 5ème et une fois 6ème. Mais le brave Robin, nourri dans le sérail, copain avec la plupart des joueurs, eut du mal finalement à se situer au-dessus de la mêlée. Il n'eut pas la personnalité suffisante pour s'imposer comme un patron. 

L'équipe retomba dans sa léthargie et faillit descendre en deuxième division en 1958. Il revint en 1964 afin de tenter de replacer le club en D1, mais il échoua une fois encore.