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Actualité

OM 1-0 Evian-Thonon
C'est qui Papa ?!

Le Dimanche 23 Septembre 2012 par Bab Joo

18 points sur 18, 6 victoires en 6 matches, l'OM seul (et assez largement) en tête du classement de L1, what else ?
Sans forcer son talent, l'OM s'est imposé sur son propre terrain face un Evian-Thonon-Gaillard en mal d'à peu-près tout en ce début de saison.
Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, Elie Baup, fidèle à ses tauliers, aligne un onze de départ sans véritable surprise, sinon la titularisation du jeune Kassim Abdallah, qui confirme pour l'instant les espoirs qui ont été placés en lui.

L'OM, fort d'un début de saison tonitruant - toutes compétitions confondues, les Olympiens en sont à 10 matches officiels sans défaite sur 10 - part largement favori face à des Hauts-Savoyards qui peinent à trouver leurs marques dans ce Championnat. Méfiage, cependant : toutes les conditions sont réunies pour un véritable match-piège ; des Olympiens manifestement au top, mentalement, mais possiblement émoussés physiquement par le difficile déplacement à Istanbul de jeudi dernier ; et en face, une "petite" équipe qui n'a rien à perdre et qui pourrait même avoir, sinon les capacités, au moins des velléités de se payer un gros morceau, histoire de lancer leur saison.

D'ailleurs, l'entame de la rencontre se présente sous des auspices beaucoup moins enthousiasmantes que les précédentes : sans pression, les Marseillais se contentent d'observer leur adversaire du jour d'un oeil narquois, et d'attendre tranquillement que le ballon daigne arriver à leur portée tandis que la stratégie d'ETG se résume à sa plus simple expression : défendre, le plus haut possible. Il faut attendre la 6ème minute pour qu'Amalfitano propose une première accélération, qui sert bien Gignac. Le ballon, repoussé en corner, n'inquiète pas Andersen.

Malheureusement, un coup dur frappe l'OM avec la sortie prématurée d'Abdallah, victime d'une contracture à la cuisse - on espère que ce n'est pas plus grave - et remplacé par Rafidine Abdullah (20ème).

Les hOMmes d'Elie Baup ne baissent cependant pas la tête et ouvrent le score quelques minutes plus tard. Sur un coup franc impeccable de Mathieu Valbuena, Morgan Amalfitano trompe le gardien danois et offre à l'OM le petit but d'avance qui suffit à son bonheur.

OM 1-0 ETG (33ème)

Sans se fouler davantage, les Phocéens se contentent de gérer leur avance jusqu'à la pause.

Pas de changement à la reprise, on ne change pas une équipe qui gagne, bis.
De part et d'autre, les intentions semblent être un peu plus agressives en ce début de seconde période, sans pour autant que le match s'enflamme. A l'heure de jeu, la sortie d'Abdallah et le but de Morgan Amalfitano demeurent les uniques faits marquants de cette rencontre.

On espère, l'OM s'étant révélé lors de ce début de saison, le club des deuxièmes mi-temps, une fin de match un peu plus animée. Mais à dire vrai, qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.
Marrant comme un match ennuyeux n'a pas la même saveur, selon que l'OM soit dans une période de réussite ou dans une spirale d'échec.

Puis malgré tout, les Marseillais gèrent, et c'est bien là l'essentiel : après un monument de combativité face au Fener trois jours plus tôt, et avant un déplacement qui promet d'être mouvementé à Valenciennes, profiter d'une rencontre face à une équipe carrément faiblarde pour ne pas épuiser les organismes, n'a rien de scandaleux. Quand on peut se le permettre. Et l'OM, qu'on n'attendait certes pas à ce niveau il y a quelques semaines seulement, en a visiblement les moyens : à défaut d'imposer le jeu séduisant auquel on avait fini par s'habituer, ils savent étouffer celui de leur adversaire d'ailleurs bien en peine de construire quoi que ce soit, et profiter de chaque opportunité pour créer, sinon un véritable danger, au moins le doute dans l'esprit des Hauts-Savoyards.

La fin de match, cependant, semble un peu plus disputée : les hommes de Pascal Dupraz (troisième coach d'ETG en une seule année, quand-même) ont besoin de points et s'efforcent de le faire savoir. Résultat, les Olympiens, un poil bousculés, commettent quelques fautes offrant à leurs adversaires des coups-francs qui pourraient être dangereux... mais qui, au final, profitent à des Marseillais trop heureux de n'avoir pas besoin de jouer davantage que le contre pour conserver, voire conforter leur avance.

On regrettera peut-être, dans le dernier geste, le grain de folie, la spontanéité qui aurait pu creuser l'écart. Mais Les tauliers de la L1 auront, au final, assuré le boulot sans se fouler, démontrant du même coup à leurs futurs adversaires que le talent, l'envie, le savoir-faire, une bonne place au clasement tout simplement, ne s'achètent pas : "n'oublie pas que je suis ton père", c'est ce que lec club phocéen pourrait dire à ses adversaires dans les semaines à venir.

  • Olympique de Marseille
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La rencontre

Marseille - Evian-Thonon

Championnat - Journée 6
Dim 23/09 à 17H00/2012
Feuille de match - Historique