OhaiMe-Passion, l'actualité de l'OM

Dans les colonnes de France Football, le président de l'Olympique de Marseille s'est prononcé sur son arrivée dans la cité Phocéenne, son premier mercato, les supporters et la dynamique McCourt.

Arrivé sur la Canebière en mi-octobre 2016, Jacques-Henri Eyraud est revenu sur son arrivée à Marseille et surtout sur sa stratégie de communication : « Nous avions élaboré un plan de cent jours en direction des acteurs de la vie du club. Il était crucial de leur donner très vite des signes positifs. Notre priorité visait les groupes de supporters avec lesquels les relations étaient fraîches. Il nous fallait être authentiques. Je leur ai rendu visite à tous, une petite dizaine, sans caméra. J'ai senti beaucoup d'attente, l'envie de renouer le dialogue et d'être impliqué. Nous avons mis à plat leur vision de leur action au Vélodrome. »

Ensuite, le président Marseillais a dressé un bilan du mercato hivernal : « Nous avons dépensé plus de 40 millions d'euros avec la venue d'un membre du top 20 mondial, Dimitri Payet. Ce n'est pas rien... Par sa personnalité et sa technique, Morgan Sanson symbolise aussi notre projet sportif. Cela ne suffit pas, bien sûr, nous allons continuer dans cette direction. Renforcer l'équipe est le chantier primordial des prochains mois. »

Apprécié des supporters, J-H Eyraud est aussi un actif des réseaux sociaux. Un bon moyen pour communiquer avec eux : « Je me dois d'embarquer un maximum de gens avec nous, mais résumer notre action à de la communication, c'est un peu court. Ceux qui ironisent sur mes nombreuses visites dans les clubs de quartiers devraient venir avec moi. Le retour au sujet de la convention avec l'OM est exceptionnel. Les présidents de Vivaux-Sauvagère, du Burel ou de Lunes ont un sacré caractère, on ne les amadoue pas avec un jeu de maillots. Ils ont signé car nous leur proposons un vrai partenariat. Une quinzaine de clubs seront concernés. Comme pour les supporters, je me devais d'aller au-devant de ces éducateurs. Tous ont besoin de cette reconnaissance car l'OM est leur club de coeur, pas Nice, Montpellier ou Monaco. Je laboure le terrain, cela fait partie de mon job. Un jeune a déjà été repéré, il entre en préformation chez nous. »

Avec Frank McCourt, l'OM a-t-il enclenché sa dynamique, il répond : « Quand je vois des assistances de 50 000 personnes au Vélodrome grâce aux opérations en direction des enfants et des familles, j'ai envie de dire oui. Il faut comprendre la situation dans laquelle était ce club. Nous devions nous présenter, exposer notre vision, nos axes de travail. Poser les fondations d'un tel projet ne se fait pas en cent jours. Le premier objectif est de gagner sur le terrain, mais il ne faut pas juste avoir le nez sur le prochain week-end. Nous nous projetons à trois, cinq, dix ans... Jamais un président de l'OM n'a dit ça. »

Enfin, le président de l'Olympique de Marseille s'est exprimé sur ceux que lui réclament ses interlocuteurs : « Le Marseillais est fada de son équipe, mais il est autant en demande de professionnalisme que n'importe qui. Il en marre d'été pris pour un amateur. Le plus ardu est de créer une culture club qui permet de pérenniser l'ensemble, même lors des périodes compliquées. Le Barça est un modèle passionnant. Il s'agit de garder son ADN tout en évoluant à la même vitesse que le monde extérieur. Tout va si vite. »