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OM de Zerbi : Ce qui a vraiment changé (pressing, sorties de balle, rôles clés)

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OM de Zerbi : Ce qui a vraiment changé (pressing, sorties de balle, rôles clés)

Le Mardi 25 Novembre 2025 à 15h50 par Fanalink

Olympique de Marseille

Arrivé avec une idée très claire du jeu, Roberto De Zerbi a rapidement imprimé sa patte à l'OM. Son credo ne bouge pas: construire bas pour attirer le pressing, trouver des joueurs libres entre les lignes, puis accélérer fort dans les demi-espaces. À Marseille, cela s'est déjà matérialisé par des séquences abouties et des résultats européens marquants, comme ce large succès face à l'Ajax en league phase.


Le cadre : effectif, calendrier et contraintes
Le calendrier est dense, entre Ligue 1 et Champions League au format « league phase ». L'UEFA a d'ores et déjà calé des affiches relevées pour l'OM d'ici fin 2025, avec des rendez-vous qui diront beaucoup du niveau réel atteint par l'équipe.
Côté champ, la LFP confirme un enchaînement exigeant en Ligue 1 qui oblige à gérer les charges et les rotations tout en maintenant l'intensité centrale au projet de jeu.

Les principes De Zerbi à Marseille
Sorties de balle « codifiées »
L'OM organise sa relance en 3+2 ou 2+2+GK: le gardien s'intègre comme troisième central, les deux milieux du double pivot viennent au contact pour « aspirer » le premier rideau adverse, et l'équipe cherche à fixer côté fort avant de libérer le couloir ou l'intérieur opposé. C'est du De Zerbi pur jus, déjà éprouvé à Sassuolo, au Shakhtar puis à Brighton.
Concrètement, on observe des « passes mur » très courtes dans la zone 1, pour déclencher la sortie sur un latéral lancé ou un 10 décroché entre latéral et central adverses. Le but n'est pas la possession « pour la possession », mais la création d'un décalage exploitable après avoir provoqué le pressing.

Pressing et contre-pressing
Sans ballon, l'OM oriente la relance adverse vers un côté, avec un marquage de proximité sur le 6 opposé et un latéral qui referme vers l'intérieur. À la perte, l'idée est de récupérer dans les 8 secondes, priorité donnée au verrouillage de l'axe (ce que les écoles De Zerbi appellent souvent la « rest defence » en 2-3).
Occupation des demi-espaces
En phase d'attaque positionnelle, les ailiers fixent haut et large pour étirer la ligne défensive, pendant que les milieux offensifs viennent se positionner entre latéral et central. L'OM peut ainsi déclencher des renversements rapides ou des « troisièmes hommes » qui percent entre les lignes. Plusieurs séquences récentes l'ont illustré, avec des attaques finies en centre en retrait dans la zone du point de penalty.

Trois séquences à la loupe
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Relance sous pression et bascule côté faibleDépart court depuis le gardien, double pivot très bas, fixation à gauche, puis renversement rapide vers le latéral droit qui trouve l'ailier lancé. Ce pattern a été visible sur des phases clés du succès européen de fin septembre.Pressing après perte réussiSur une possession haute, perte dans l'axe, deux joueurs « pincent » porteur et première sortie, le 6 protège l'intervalle... récupération à l'orée de la surface et frappe déclenchée dans la foulée. Ce mécanisme colle aux principes explicités dans les analyses de référence du jeu de De Zerbi.Fixation , appel croisé,  centre en retraitAprès un temps fort à gauche, l'OM attire quatre adversaires, déclenche une course intérieure de l'ailier opposé, puis sert un joueur libre dans la zone cut-back. C'est l'une des signatures offensives les plus récurrentes de ses équipes.
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Les rôles clés qui font tourner la machine
Le gardien, premier « central »
Indispensable pour créer le 3v2 initial et offrir l'angle de passe qui casse le pressing. Sa capacité à jouer sous pression est non négociable dans ce modèle.
Le double pivot, aimant à pression
Il attire, protège et ressort proprement. Quand l'un se propose, l'autre « écrante » et prépare la passe verticale suivante. C'est la charnière conceptuelle du projet.
Les ailiers, haut et larges
Ils sont les « épingles » qui fixent la ligne adverse. Leur première mission est spatiale, leur seconde est la finition des centres en retrait et des renversements.
L'avant-centre, guide du premier rideau
Dos au but, il sert d'appui pour résister au contre-pressing adverse et déclenche le pressing marseillais en phase défensive. Son activité conditionne la hauteur de l'équipe.
Le signal européen qui change l'ambition
La victoire 4-0 face à l'Ajax, au cœur de la league phase fin septembre, a posé un jalon clair sur les intentions et la capacité de l'OM à imposer son rythme sur une affiche continentale. À la fois par l'efficacité devant et la maîtrise des temps faibles.
Les prochaines affiches européennes (Sporting CP, Atalanta, Newcastle, etc.) situeront encore mieux la progression. Le séquençage des rencontres, tel que publié par l'UEFA, permet déjà d'anticiper les fenêtres où il faudra « scorer » des points.

Ce qui reste à polir
Gestion des transitions défensives quand le latéral du côté faible est très haut
Synchronisation des distances entre centraux et 6 pour éviter les ruptures plein axe
Fraîcheur de l'effectif à l'approche des semaines à trois matchs en L1+Europe
Ces axes d'amélioration sont classiques pour un projet de jeu ambitieux et ne remettent pas en cause la trajectoire observée depuis l'arrivée de De Zerbi.

Le joueur-repère en ce début de saison
En ce début d'exercice, le leadership offensif de Pierre-Emerick Aubameyang reste un repère, autant dans la finition que dans l'orientation des attaques et le déclenchement du pressing. Les tableaux de stats publics le confirment saison après saison, et l'on voit à l'œil nu qu'il continue d'aspirer la dernière ligne et d'offrir des couloirs de frappe aux milieux.

À retenir en 30 secondes
Relance marseillaise structurée avec gardien intégré, double pivot bas et renversements rapides
Pressing d'orientation côté ballon, contre-pressing court et « rest defence » en 2-3
Ailiers hauts pour étirer, milieu offensif entre les lignes pour punir
Un signal européen fort fin septembre, et un calendrier UEFA qui va vite évaluer la profondeur du projet
Des détails défensifs encore à lisser, mais une identité claire et lisible

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