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Interview d'Adil Rami via La Provence
Le Samedi 27 Janvier 2018 à 16h25 par Adri1899
Dans l'édition du jour du quotidien La Provence, le défenseur central de l'OM a accordé une interview, voici un extrait:
Vous avez rarement enchaîné à ce point durant votre carrière. Tous postes confondus, vous êtes le joueur le plus utilisé par Rudi Garcia cette saison. Comment expliquez-vous votre capacité à répéter les efforts ?
Adil Rami : J'ai connu ça à Valence, même à Séville. À Valence, je crois que j'ai fini une saison avec plus de 65 matches (66 exactement, dont 13 en sélection, en 2011-12). J'avais fait tous les matches, on avait perdu en demi-finale de coupe du Roi et de Ligue Europa. J'avais aussi fait tous les matches en équipe de France avec Laurent Blanc, sauf contre le Chili à Montpellier, et j'avais enchaîné avec la préparation et l'Euro-2012. Sur ma capacité à répéter les efforts, il faut demander au préparateur physique, mais il est vrai que mon point fort, depuis que je joue au foot, c'est mon endurance. Je récupère vite.
Le plus paradoxal, c'est que je ne vais jamais en salle de soins... Vous pouvez demander aux kinés, je ne me fais jamais masser. Je ne veux pas qu'on me touche. Cette année, je n'ai dû être massé que deux ou trois semaines, c'était juste pour mon épaule.Je pars du principe que la meilleure récupération, c'est de laisser son muscle se reposer naturellement. Je me dis que si je me fais masser, ça va peut-être habituer mon muscle à être trop chouchouté et même endormi parfois. Je préfère le garder bien tendu (rires).
Qu'est-ce qui vous a le plus surpris depuis que vous portez le maillot de l'OM ?
Adil Rami : Le changement de regard qu'on peut avoir envers nous du jour au lendemain. Je n'ai jamais cherché à vouloir faire des choses hors du terrain pour être apprécié. On sait très bien qu'en football, ce sont tes prestations qui font que tu vas être aimé ou pas. En France, on a cette manie de toujours juger, critiquer, même sans connaître parfois. Quand je suis arrivé, il y a eu des critiques envers l'OM, les joueurs, l'entraîneur, le staff... En l'espace de deux semaines, j'ai vu des gens insulter certains d'entre nous. Et aujourd'hui, je les vois les idolâtrer. Ce changement est incroyable. Ça va dans les deux sens, on peut être bien et en un match ou deux, boom. À Marseille, on est impatient, c'est ce qui m'a le plus choqué. Il y a eu des publics assez sévères dans les clubs où j'ai joué, mais Marseille, c'est un pays dans un pays...
Vous kiffez donc ?
Adil Rami : Ah oui ! Aujourd'hui on est bien. Marseille, c'est comme ça. On a intérêt à bien jouer, à mouiller le maillot, à avoir une bonne cohésion d'équipe pour que tout le monde comprenne ce qu'est exactement l'OM. Parfois, quand tu viens à l'OM, tu oublies que le plus important, c'est de mouiller le maillot. Tu fais des gestes, tu veux essayer de prouver à des amis à toi, ou à certaines personnes dans les tribunes, que tu es technique, que tu es fort. Mais le plus important, ce n'est pas ça. Le plus important, c'est d'aller au charbon ! Si tout le monde fait ça dans l'équipe, tu crains dégun.
Quels rapports entretenez-vous avec les supporters olympiens ?
Adil Rami : Je l'ignore totalement. On ne me voit pas dans les rues de Marseille, à part pour aller au restaurant. Et je vais d'ailleurs toujours au même. Je ne parle pas beaucoup, je poste peu de photos sur les réseaux sociaux. Je ne cherche pas à être absolument aimé, ou à faire des déclarations pour l'être. À 32 ans, je sais comment ça marche, je mouille le maillot, c'est dans mes gènes, dans mes veines. J'ai beaucoup de compliments, mais ce n'est pas pour ça que je vais me rapprocher d'untel ou d'untel. Si on m'apprécie, tant mieux, mais le jour où je serai moins bien, on va me montrer que c'est moins le cas. Je l'ai déjà ressenti après le match de Rennes (le 10 septembre, 1-3). Personne n'a voulu savoir que j'étais blessé, on a tous fait un mauvais match. On n'a pas hésité à me terminer.
Retrouvez l'intégralité de cette interview dans La Provence.
Vous avez rarement enchaîné à ce point durant votre carrière. Tous postes confondus, vous êtes le joueur le plus utilisé par Rudi Garcia cette saison. Comment expliquez-vous votre capacité à répéter les efforts ?
Adil Rami : J'ai connu ça à Valence, même à Séville. À Valence, je crois que j'ai fini une saison avec plus de 65 matches (66 exactement, dont 13 en sélection, en 2011-12). J'avais fait tous les matches, on avait perdu en demi-finale de coupe du Roi et de Ligue Europa. J'avais aussi fait tous les matches en équipe de France avec Laurent Blanc, sauf contre le Chili à Montpellier, et j'avais enchaîné avec la préparation et l'Euro-2012. Sur ma capacité à répéter les efforts, il faut demander au préparateur physique, mais il est vrai que mon point fort, depuis que je joue au foot, c'est mon endurance. Je récupère vite.
Le plus paradoxal, c'est que je ne vais jamais en salle de soins... Vous pouvez demander aux kinés, je ne me fais jamais masser. Je ne veux pas qu'on me touche. Cette année, je n'ai dû être massé que deux ou trois semaines, c'était juste pour mon épaule.Je pars du principe que la meilleure récupération, c'est de laisser son muscle se reposer naturellement. Je me dis que si je me fais masser, ça va peut-être habituer mon muscle à être trop chouchouté et même endormi parfois. Je préfère le garder bien tendu (rires).
Qu'est-ce qui vous a le plus surpris depuis que vous portez le maillot de l'OM ?
Adil Rami : Le changement de regard qu'on peut avoir envers nous du jour au lendemain. Je n'ai jamais cherché à vouloir faire des choses hors du terrain pour être apprécié. On sait très bien qu'en football, ce sont tes prestations qui font que tu vas être aimé ou pas. En France, on a cette manie de toujours juger, critiquer, même sans connaître parfois. Quand je suis arrivé, il y a eu des critiques envers l'OM, les joueurs, l'entraîneur, le staff... En l'espace de deux semaines, j'ai vu des gens insulter certains d'entre nous. Et aujourd'hui, je les vois les idolâtrer. Ce changement est incroyable. Ça va dans les deux sens, on peut être bien et en un match ou deux, boom. À Marseille, on est impatient, c'est ce qui m'a le plus choqué. Il y a eu des publics assez sévères dans les clubs où j'ai joué, mais Marseille, c'est un pays dans un pays...
Vous kiffez donc ?
Adil Rami : Ah oui ! Aujourd'hui on est bien. Marseille, c'est comme ça. On a intérêt à bien jouer, à mouiller le maillot, à avoir une bonne cohésion d'équipe pour que tout le monde comprenne ce qu'est exactement l'OM. Parfois, quand tu viens à l'OM, tu oublies que le plus important, c'est de mouiller le maillot. Tu fais des gestes, tu veux essayer de prouver à des amis à toi, ou à certaines personnes dans les tribunes, que tu es technique, que tu es fort. Mais le plus important, ce n'est pas ça. Le plus important, c'est d'aller au charbon ! Si tout le monde fait ça dans l'équipe, tu crains dégun.
Quels rapports entretenez-vous avec les supporters olympiens ?
Adil Rami : Je l'ignore totalement. On ne me voit pas dans les rues de Marseille, à part pour aller au restaurant. Et je vais d'ailleurs toujours au même. Je ne parle pas beaucoup, je poste peu de photos sur les réseaux sociaux. Je ne cherche pas à être absolument aimé, ou à faire des déclarations pour l'être. À 32 ans, je sais comment ça marche, je mouille le maillot, c'est dans mes gènes, dans mes veines. J'ai beaucoup de compliments, mais ce n'est pas pour ça que je vais me rapprocher d'untel ou d'untel. Si on m'apprécie, tant mieux, mais le jour où je serai moins bien, on va me montrer que c'est moins le cas. Je l'ai déjà ressenti après le match de Rennes (le 10 septembre, 1-3). Personne n'a voulu savoir que j'étais blessé, on a tous fait un mauvais match. On n'a pas hésité à me terminer.
Retrouvez l'intégralité de cette interview dans La Provence.
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