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Entretien : Kostas se confie

Le Mercredi 11 Avril 2018 par Casual Mars

L'international grec s'est livré dans une interview accordée au quotidien sportif L'ÉQUIPE. Voici un résumé de ses déclarations.

« Un stade plein, brûlant qui fait du bruit.. c'est ce que j'aime ! C'est pour ces matches qu'on vit. C'est tout Marseille qui sera avec nous. Il y a des joueurs qui n'aiment pas forcément cette pression mais moi j'adore ça. Le bruit, ce monde qui te pousse. L'euphorie qu'il y a sur un but... c'est quelque chose qui m'aide. »

En tant que buteur, vous allez être particulièrement attendu. Est-ce que vous rêvez, vous, d'être le héros de ce quart de finale ?
« Le héros ? Non. Un attaquant vit pour marquer, d'accord. Dans les équipes où j'ai joué avant, il y avait aussi beaucoup de pression et j'ai marqué. Mais ce qui m'intéresse, c'est de faire mon boulot pour aider mon équipe. Je ne veux pas être un héros. Si j'ai la chance de marquer et que cela aide l'équipe, très bien. Mais je ne me met pas en tête d'être le sauveur. »

« Mon point fort, c'est de marquer des buts ! Du droit, du gauche, de la tête... Et je peux marquer à tout moment. Je ne sais pas d'où vient cette capacité, mais j'ai le même sang froid à la 1re ou à la 91e minute. Je crois que c'est ça qui me caractérise. Après, jouer à un ou deux devant, ça m'est égal. À Benfica, on jouait à deux avec Jonas, à l'Olympiakos, j'étais tout seul, comme en sélection... ici c'est la plupart du temps seul en pointe, parfois avec le soutien de Dimitri (Payet) en numéro 10. Mais je peux vraiment faire les deux. »

Et ici, comment s'est passé votre intégration ?
« Tout le monde a été très accueillant avec moi dès le premier jour et j'ai vraiment trouvé un bon groupe avec une bonne ambiance. Après, moi, je suis toujours réservé. Toujours. Et peu importe où. Très honnêtement, je suis aujourd'hui comme j'étais le premier jour. Bien sûr, avec le temps, on apprend à connaître les gens et on est plus à l'aise. Dans le jeu, c'est autre chose, ça a pris plus de temps mais c'est normal. [...] Je suis arrivé blessé, sans avoir fait de préparation, dans un nouveau pays, un nouveau championnat. Ça peut paraître long, mais pour moi c'est normal. J'ai encore trois années de contrat, je veux gagner des titres ici, j'aime la ville et il n'est pas question de revenir en arrière. Je veux faire encore plus. »

• Et comment avez-vous réagi aux sifflets du public ? Vous ont-ils blessé ?
(Il sourit) « Non... Je suis assez fort pour surmonter ça. Je suis passé à autre chose et je ne me cache pas. Je veux donner plus aux supporters, marquer plus de buts. D'accord, ce n'est pas agréable, mais c'est mon boulot. Je continue de me battre. [...] Je ne doute jamais de moi. Je sais que si je continue de me battre et à travailler, les buts vont venir. Ce serait facile de lâcher mais c'est le foot, je suis attaquant et il faut être fort dans la tête. Dans les grands clubs, c'est normal qu'il y ait des critiques. Même les meilleurs joueurs du monde en reçoivent. »

On ne vous a sans doute jamais vu aussi heureux qu'à Toulouse , où vous avez marqué le but de la victoire à la fin (2-1, le 11 mars).
« C'était mon premier match depuis ma petite blessure en février et c'était un but important pour l'équipe. Ça fait du bien au moral. Si je devais retenir un moment de cette première saison à Marseille, jusqu'ici, ce serait peut-être celui-là. »

Que pensez-vous de la Ligue 1 ?
« C'est le meilleur championnat dans lequel j'ai joué. Je n'ai joué que si mois en Angleterre (à Fulham, de janvier à juin 2014), l'équipe est descendue et j'ai été blessé. Ça ne compte pas. Mais comparé au Portugal et à la Grèce, c'est le meilleur. C'est très physique, avec des joueurs très puissants et quelques-uns de classe mondiale. »

Finalement, êtes-vous heureux à Marseille ?
« Oui. Tout le club m'a tout de suite bien accueilli, la ville est belle, il fait beau. Avec des matches tous les trois jours, je passe la plupart de mon temps libre chez moi mais on va à la mer de temps en temps. Au Portugal et en Grèce, on a été habitués à vivre près de la mer. Ma famille se plaît ici. »

Et vivez-vous à Marseille où en dehors de la ville ?
« À Marseille. J'ai fait le choix de vivre dans la ville parce que c'est plus simple pour ma famille et je n'aime pas non plus quand c'est trop calme. Les gens sont tranquilles avec moi. Bien sûr, on fait des photos, ou des choses comme ça, mais c'est tout à fait vivable. J'ai été habitué à ça dans mes clubs précédents. »

Finalement, qu'avez-vous appris ici ?
(Longue pause) « À toujours avancer. À me battre. J'aime marquer des buts et j'aime me battre. »

Interview réalisée par Vincent Garcia et Jean-Baptiste Renet, pour L'ÉQUIPE.

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