E. Gerets : "Se battre pour l’OM"

C'est un Gerets particulièrement satisfait qui s'est exprimé à l'issue de la victoire 1-0 face au Mans, samedi soir.

"Sur les 25 premières minutes. Nous avons eu trois occasions nettes. Si on met un deuxième et un troisième but, le match est fini après 25 minutes parce que l'adversaire n'avait pas trouvé le moyen de faire quelque chose contre le système en 4-4-2 que vous connaissez bien. Tant qu'on avait la fraîcheur, on était mieux que l'adversaire, il ne trouvait pas le moyen de nous empêcher d'avoir des occasions de buts. Mais après 35 minutes, trois ou quatre joueurs n'avaient plus la fraîcheur.

En deuxième mi-temps, ce n'était plus un match de haut niveau mais un match où tout le monde a donné le meilleur de lui-même. Ils ont prouvé qu'ils pouvaient se battre pour l'OM. Dans le vestiaire ce soir je me croyais en Afrique. Il y avait la musique africaine mais blancs et noirs ont chanté ensemble. Ca fait beaucoup de bien comme vous pouvez l'imaginer. J'ai un énorme plaisir à collaborer avec ces 26 joueurs parce qu'aucun n'a une mauvaise mentalité".

Le technicien Belge est aussi revenu sur le comportement de la défense centrale alignée face aux Manceaux et sur l'incident qui l'a "opposé" ces derniers jours à Vincent Gragnic.

"Le capitaine de la défense ce soir, c'était Zubar. Il a été étonnant. Je commence à voir le Zubar que j'aimerais avoir. Il commence à prendre ses responsabilités, il est fort dans les duels, ce n'est pas encore parfait mais, s'il continue à jouer comme ça, ce sera difficile pour les autres de prendre sa place. S'il progresse, ça deviendra un athlète parfait. Leyti, je lui avais demandé de s'amuser. Après le match, il m'a dit qu'il s'était bien amusé. Il a fait le match qu'il fallait faire.

Je veux aussi dire un mot en ce qui concerne Gragnic. Je dois avouer que quand l'accident s'est produit (ndlr : Vincent Gragnic a malencontreusement blessé Jacques Faty jeudi à l‘entraînement), j'étais très nerveux parce que je perdais-là mon troisième stoppeur. Avec ou sans raison, j'ai attaqué Gragnic devant la presse. Je crois que lorsqu'on attaque quelqu'un dans les médias, il faut aussi avoir les c... de s'excuser devant la presse. Avant le match, je me suis excusé devant lui, je lui ai dit que j'étais allé trop loin, il a accepté, on s'est serré la main".

All's well that ends well...