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#ConfOM Replay : Rudi Garcia face aux journalistes

Le Vendredi 26 Janvier 2018 à 21h40 par Casual Mars

Avant d'affronter Monaco dimanche soir, Rudi Garcia a répondu aux questions de la presse.

Ci-dessous un condensé des déclarations du coach olympien.

« Amavi n'a aucune chance d'être dans le groupe mais ça ne saurait tarder... je pense qu'en Coupe, à Bourg-en-Bresse on a des chances de le revoir. »

« Bien sûr qu'il y a une envie de revanche, quand on prend une lourde défaite comme ça contre une équipe, chez elle et qu'on la reçoit, évidemment que ça rentre en ligne de compte, oui. On va tout faire pour laver l'affront. »

« Monaco, ça reste une équipe bâtie pour jouer la Champions League et donc une équipe avec des grands joueurs, ça c'est évident. »

« C'est un concurrent direct, on serait bien inspirés de le battre le concurrent direct, on va tout faire pour... mais si c'est pour après, perdre les trois matches suivants, il n'y a pas d'intérêt particulier, il faut être régulier, mais c'est vrai que c'est des affiches comme on les aime. On va être chez nous, le Vélodrome va être plein. C'est deux belles équipes et on espère voir un beau match puis si on ne voit pas un beau match, on espère voir une belle victoire de l'Olympique de Marseille. »

« Il restera du temps derrière, mais c'est sûr qu'on est mieux devant que derrière... pour l'instant, même si on a perdu largement à Monaco, on est à 1 point devant eux au classement... et donc, on va tout faire pour continuer à gagner des matches et celui-là en particulier. »

« Les défaites servent toujours. Même si ce n'est pas Hiroki (Sakai) qui me l'a soufflé, je crois qu'il y a un proverbe japonais qui dit "on apprend peu dans la victoire et beaucoup dans la défaite." J'espère surtout qu'on n'apprendra pratiquement plus rien jusqu'à la fin de saison. »

« Devant, Bouna Sarr plafonnait un peu, il est meilleur quand il arrive de plus loin, il avait déjà les même qualités athlétiques, de puissance, d'endurance, de vitesse... il avait cette même qualité de centre aussi et de dernière passe, je pense qu'il peut marquer des buts, parce que c'est un ancien attaquant. Pour moi c'est un joueur offensif de couloir droit. Alors j'espère qu'il aura la même trajectoire qu'Alessandro Florenzi qui est exactement le même joueur que lui, c'est un joueur polyvalent et un joueur qui sait tout faire sur le coté droit. Bouna progresse... On l'a surtout fait travailler sur les tâches défensives, sa réflexion sur le jeu au niveau tactique, son placement, je pense qu'il progresse, il est en train de faire des bons matches et ce qu'on souhaite c'est qu'il devienne un latéral de très haut niveau. Je pense qu'il en a les moyens, mais le chemin est encore long pour lui. »

« Je m'étais surtout critiqué moi-même après Monaco parce que j'avais assumé la défaite et les choix. Si on avait pu battre le PSG ça aurait été mieux. Ça aurait évité les questions du style "quand est-ce que vous battrez les gros", à une minute près, on aurait pu éviter ces questions-là. Ça n'a pas été le cas, mais encore une fois, contre le Paris Saint-Germain on a démontré qu'on était capable de battre n'importe qui cette saison. Maintenant il faudra de nouveau le mettre sur le terrain, dimanche contre l'AS Monaco. »

« Les stats le démontrent, je pense que Thauvin est l'un des meilleurs en Europe, sur l'influence, sur le nombre de buts de son équipe, lorsqu'on est à 10 buts et 9 passes décisives, ça prouve toute l'importance de ce joueur-là, c'est un joueur, depuis quinze mois, qui a énormément progressé, dans son placement dans ses déplacements, il est généreux, c'est un type bien, Flo, en plus. Je pense que vous l'aimez bien et que tout le monde l'aime bien, parce que c'est logique, c'est un joueur qui mérite l'empathie qu'il reçoit en ce moment, même si sa carrière n'a pas toujours été facile, même ici, dans un premier temps et surtout son expérience à l'étranger. Il a mûri, il a progressé, il est à l'écoute surtout et on fait en sorte qu'il garde les pieds sur terre, parce que consciemment et évidemment, c'est un joueur humble, mais toutes les louanges qui peuvent lui être adressées en ce moment, ça peut le desservir. Il ne faut pas qu'il oublie où il était il y a 16 mois et quel joueur il était il y a 16 mois, comment il était encore considéré dans une équipe de l'Olympique de Marseille qui n'avait rien pour finir en Europe à la fin de la saison. Et donc, il faut qu'il reste les pieds sur terre parce que c'est comme ça qu'il continuera à nous mettre des buts et des passes D, c'est un joueur très important de notre effectif. Il a 25 ans aujourd'hui, c'est un joueur qui arrive à une certaine maturité. Et je pense que ses plus belles années arrivent... Et donc il faut absolument que l'Olympique de Marseille en profite pour obtenir le meilleur résultat cette saison. »

« Bien sûr, tout va très vite. Mon cas n'est pas important, vous savez ce que je pense, ou bien si vous m'avez écouté par le passé, vous savez que la qualité d'un homme, d'un professionnel, d'une équipe, d'un groupe, c'est de passer du négatif au positif quand il y a du négatif. Donc quand on perd un match il faut vite gagner le suivant... et ce groupe-là a montré déjà la saison dernière, une partie du groupe, parce qu'il a déjà vraiment beaucoup changé, et encore cette saison qu'après un moment de défaite, ou un moment difficile, il était capable de basculer sur beaucoup de positif. Ça a été le cas la saison dernière, en ayant perdu le "Classico", je pense qu'on a pratiquement plus perdu un match derrière et puis cette année après Monaco et Rennes, on a été plus que performants, sinon on ne serait pas à la lutte pour la deuxième place et la qualification pour la Champions League. De ressasser le négatif et d'être toujours négatif, je ne vois pas en quoi ça peut faire avancer un groupe, un homme, etc. »

« Ça doit être bien triste, celui qui est négatif tout le temps, lui je le plains. On fait un métier fantastique (entraîneur, NDLR), il n'y a pas beaucoup de moments de joie et d'émotions collectives positives, mais ceux-là il faut en profiter et on travaille pour ça tous les jours, dans la difficulté, parce qu'aujourd'hui c'est devenu difficile pour faire ce travail-là, mais ça fait partie du métier, comme on dit. » 

« Vous avez peut-être raison sur mes quinze mois marseillais, on n'a pas gagné contre des équipes plus grosses que nous, que ce soit Paris, Monaco notamment, ces deux-là... Par contre je n'oublie pas que j'ai entraîné Dijon, on a fait des exploits en Coupe de France, j'ai entraîné au Mans et on a battu les cadors de l'époque, j'oublie pas que j'ai été à Lille, que j'ai été champion de France, j'ai dû quand même gagner quelques fois contre les gros du championnat et à Rome pour finir second deux fois en Italie et être cinquième à la trêve de la troisième saison, j'ai dû aussi gagner quelques petits matches et pas que contre la Juventus qui gagne tout depuis sept ans. Je pense que l'Inter, le Milan ou Naples ne sont pas des petites équipes. Mais ce n'est pas moi qui fait les stats. Si je les faisais, je les ferais autrement, on va dire ça comme ça... C'est vous, c'est la presse qui pose des questions et ça vous regarde, vous vous posez les questions et moi je suis là pour apporter des réponses, ce que je viens de faire depuis trois questions (au sujet de la pression, du fait qu'il n'a pas encore battu un concurrent direct depuis son arrivée à l'OM, NDLR). »

Maintenant, place au terrain et battons Monaco ! ALLEZ L'OM !


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