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Paris 0-0 OM
Sans tirer, l'OM nous fait presque pointer !
Le Lundi 24 Octobre 2016 par Il Consigliere et Forza
Commençons ce résumé du match par une note sur la composition Marseillaise : deux défenseurs, trois milieux et cinq attaquants. Rudi garcia est clair, net et précis : l'OM va chercher les trois points ou rien ce soir ! Attendez... On nous signale dans l'oreillette que nous tenons notre fiche à l'envers. Si c'est donc un 5-3-2 qu'on verra sur la pelouse, la philosophie du coach reste (presque) la même : on va peut-être se faire chier, mais on ne perdra pas. Et inch'allah on marquera même sur un sprint de Clinton Njie lancé par Lass' suivi d'une combinaison avec Gomis devant le but d'Areola.
Le début du match est logiquement celui rêvé par le nouvel entraîneur marseillais : les olympiens ne touchent pas une balle, mais les qataris ne sont pas dangereux. Deux stats parlent d'elles-mêmes : au quart d'heure de jeu, il y a 80% de possession pour un QSG qui récupère en moyenne à 45 mètres de ses buts (donc à la ligne médiane) contre 25m chez les Marseillais.
C'est donc logiquement qu'à la trentième minute l'OM défend à 11 : c'est officiel, on va jouer une heure comme on jouerait les 5 dernières minutes d'une finale de Coupe du Monde dans laquelle on mènerait d'un petit pion.
On n'va pas se le cacher, on se fait un peu chier. Mais pas tant que ça au vu de la charge émotionnelle à chaque contrôle de Doria : va-t-il finir en tribune ou dans les pieds de Cavani ?
En somme, il n'y a eu que 3 véritables occasions. La première, à la 35ème minute, est forcément - et malheureusement - qatari : sur une remise en talonnade de Verratti, Aurier déclenche une frappe du gauche à ras de terre et au premier poteau. Pelé se couche très bien dessus, du moins à vitesse réelle. Mais que nous apprend le ralenti ? Qu'on a eu très chaud ! En effet, sur cette frappe anodine, les savonnettes de l'Albatros laissent glisser le ballon, qui filait tout droit au but... s'il n'avait pas réussi à le bloquer entre sa tête et la pelouse ! Quel talent ! Quel homme ! Hum... On serait presque tenté de pointer. Mais patientons, nous n'en sommes qu'aux préliminaires.
La seconde n'est pas une véritable occasion, mais c'est la seule de la mi-temps où on a gueulé “oui vas-y mon petit”, alors on la compte quand même. De toute façon on fait c'qu'on veut, c'est nous les rédacs, bien planqués derrière notre clavier ! Bref, les qataris interceptent une passe très haut et se projettent immédiatement vers l'avant, mais sont immédiatement repris par la défense marseillaise. Doria hérite alors du cuir et se souvient soudain de son idole de toujours, Jean-Claude Dusse. “Sur un malentendu ça peut marcher” se dit-il. Il décide de balancer une grande tatane qui se transforme, ô miracle, en une longue et superbe ouverture vers Clinton Njie sur le flanc gauche. Sans doute cherchait-il Sakai à droite mais passons... Et du coup, comme prédit en intro, Hillary kick and rush en partant du milieu de terrain. Un superbe coup à jouer, avec les olympiens à deux contre un ! Oui, il décale Bafé ! Gomis se présente seul face à Areola et ouvre le score ! Oui mais non, Clinton pousse juste trop son ballon. Une action rondement bien menée.
La troisième est de loin la plus nette. A la 38ème minute, Lucas devance Pelé, centre fort pour un Cavani qui devançait son vis-à-vis. Mais Doria est vigilant et stoppe la balle du bout du pied droit avant de dégager loin en tribunes. Un geste défensif comme on les aime qui rappelle la belle époque de son compatriote, Carlos Mozer, poète et philosophe à ses heures .
Bon, maintenant, parlons des choses qui fâchent : on joue la 43ème quand Cavani est superbement servi par une aile de pigeon de Di Maria, il se présente face au but au duel avec Rolando, mais s'écroule suite à un dégagement dans les bijoux de familles du marseillais, à au moins trois mètres du ballon. Alors, Péno ? Pas péno ? Nous avons demandé l'avis de trois experts internationaux.
- Michel* : “De toute façon c'est Turpin l'arbitre, qu'est-ce t'y veux faire avec un enc**é pareil ?”
Honnêtement, on n'a toujours pas réussi à le contredire.
- Rachid* : “Si on regarde bien, Rolando touche le mollet droit de l'Uruguayen lorsque sa jambe redescend, donc il y a penalty. Mais en même temps Cavani commence à s'écrouler et réclamer le péno AVANT que le contact n'ait eu lieu, donc il y a simulation. C'est une situation vraiment complexe, d'autant plus que les nouvelles règles de la FIFA stipulent que ce n'est dorénavant plus la première faute mais la plus grave qui doit être prise en compte. Devant ce paradoxe, je pense que la décision de Turpin de ne pas décider était la meilleure.”
Too Long Didn't Read. LOL.
- José* : “Les gars arrêtez avec vos questions, j'ai aqua-poney !”
Sans doute l'analyse la plus pertinente des trois.
A la mi-temps, Rudi Garcia trouvait son équipe beaucoup trop offensive, puisqu'elle avait été trois fois dans le camp adverse. Il décide donc de passer d'un 5-3-2 à un 5-4-1 en sortant Clinton Njie pour Zinedine Machach, et ce afin de bien suivre les consignes du nouvel actionnaire : ne pas faire un seul tir pour punir les supporters qui ont refusé de faire le déplacement.
Plus sérieusement, c'est une excellente décision prise par le coach olympien puisque nos joueurs n'ont réussi à trouver Bill dans la profondeur qu'une seule fois (face à Monica). Garcia espère permettre aux siens de développer un minimum de jeu en utilisant un milieu offensif qui servirait de piston et pourrait distiller de bons ballons à Bafé. Cela s'est avéré payant puisque les marseillais se sont montré sous un tout autre visage en seconde mi-temps, réussissant une prouesse : enchaîner quatre passes dans le camp qatari. Thauvin sera même tout proche d'ouvrir le score à la 70ème. Suite à un une-deux réussi avec un milieu défensif qatari, le jeune olympien fixe Thiago Silva en se servant de l'appel de Bafé à sa gauche pour crocheter le défenseur parisien, mais cet enc**é réussit un superbe tacle. A la 80ème, Hatem Ben Arfa rentre et enchaîne immédiatement les dribbles, avant d'être découpé trois minutes plus tard par Lass'. Merci (ex)cap'taine !
Enfin, on ne pourrait pas décemment résumer ce match sans consacrer un paragraphe entier à Cavani. Par deux fois il place sa tête au-dessus du but de Pelé alors qu'il est seul au point de penalty suite à un bon coup-franc (34ème et 71ème). Mais surtout, surtout, il rate LA balle de match à la 82ème. Matuidi, depuis l'angle de la surface et de la ligne de corner fait un excellent centre en retrait qui passe Pelé et trouve Cavani, seul à deux mètres du but et avec un bon mètre d'avance sur Doria. Alors que Pelé était parti pour chercher le ballon au fond des filets, le parisien ne cadre pas !!! Sur cette action, nos trois experts internationaux n'ont toujours pas trouvé d'explication rationnelle. Peut-être un grigri dans le but marseillais ?
Et au final, l'OM décroche un nul mérité aux saveurs de victoire dans un Parc des Vendus dégouté, le tout sans avoir tiré une seule fois au but. Une entrée réussie pour un Rudi Garcia qui a réussi à mettre en place un schéma tactique nouveau, rugueux et efficace en seulement 2 jours. On pointerait presque sans tirer. Chapeau l'artiste !
* Les prénoms ont été modifiés pour éviter de voir nos experts enrôlés par la concurrence.
Le début du match est logiquement celui rêvé par le nouvel entraîneur marseillais : les olympiens ne touchent pas une balle, mais les qataris ne sont pas dangereux. Deux stats parlent d'elles-mêmes : au quart d'heure de jeu, il y a 80% de possession pour un QSG qui récupère en moyenne à 45 mètres de ses buts (donc à la ligne médiane) contre 25m chez les Marseillais.
C'est donc logiquement qu'à la trentième minute l'OM défend à 11 : c'est officiel, on va jouer une heure comme on jouerait les 5 dernières minutes d'une finale de Coupe du Monde dans laquelle on mènerait d'un petit pion.
On n'va pas se le cacher, on se fait un peu chier. Mais pas tant que ça au vu de la charge émotionnelle à chaque contrôle de Doria : va-t-il finir en tribune ou dans les pieds de Cavani ?
En somme, il n'y a eu que 3 véritables occasions. La première, à la 35ème minute, est forcément - et malheureusement - qatari : sur une remise en talonnade de Verratti, Aurier déclenche une frappe du gauche à ras de terre et au premier poteau. Pelé se couche très bien dessus, du moins à vitesse réelle. Mais que nous apprend le ralenti ? Qu'on a eu très chaud ! En effet, sur cette frappe anodine, les savonnettes de l'Albatros laissent glisser le ballon, qui filait tout droit au but... s'il n'avait pas réussi à le bloquer entre sa tête et la pelouse ! Quel talent ! Quel homme ! Hum... On serait presque tenté de pointer. Mais patientons, nous n'en sommes qu'aux préliminaires.
La seconde n'est pas une véritable occasion, mais c'est la seule de la mi-temps où on a gueulé “oui vas-y mon petit”, alors on la compte quand même. De toute façon on fait c'qu'on veut, c'est nous les rédacs, bien planqués derrière notre clavier ! Bref, les qataris interceptent une passe très haut et se projettent immédiatement vers l'avant, mais sont immédiatement repris par la défense marseillaise. Doria hérite alors du cuir et se souvient soudain de son idole de toujours, Jean-Claude Dusse. “Sur un malentendu ça peut marcher” se dit-il. Il décide de balancer une grande tatane qui se transforme, ô miracle, en une longue et superbe ouverture vers Clinton Njie sur le flanc gauche. Sans doute cherchait-il Sakai à droite mais passons... Et du coup, comme prédit en intro, Hillary kick and rush en partant du milieu de terrain. Un superbe coup à jouer, avec les olympiens à deux contre un ! Oui, il décale Bafé ! Gomis se présente seul face à Areola et ouvre le score ! Oui mais non, Clinton pousse juste trop son ballon. Une action rondement bien menée.
La troisième est de loin la plus nette. A la 38ème minute, Lucas devance Pelé, centre fort pour un Cavani qui devançait son vis-à-vis. Mais Doria est vigilant et stoppe la balle du bout du pied droit avant de dégager loin en tribunes. Un geste défensif comme on les aime qui rappelle la belle époque de son compatriote, Carlos Mozer, poète et philosophe à ses heures .
Bon, maintenant, parlons des choses qui fâchent : on joue la 43ème quand Cavani est superbement servi par une aile de pigeon de Di Maria, il se présente face au but au duel avec Rolando, mais s'écroule suite à un dégagement dans les bijoux de familles du marseillais, à au moins trois mètres du ballon. Alors, Péno ? Pas péno ? Nous avons demandé l'avis de trois experts internationaux.
- Michel* : “De toute façon c'est Turpin l'arbitre, qu'est-ce t'y veux faire avec un enc**é pareil ?”
Honnêtement, on n'a toujours pas réussi à le contredire.
- Rachid* : “Si on regarde bien, Rolando touche le mollet droit de l'Uruguayen lorsque sa jambe redescend, donc il y a penalty. Mais en même temps Cavani commence à s'écrouler et réclamer le péno AVANT que le contact n'ait eu lieu, donc il y a simulation. C'est une situation vraiment complexe, d'autant plus que les nouvelles règles de la FIFA stipulent que ce n'est dorénavant plus la première faute mais la plus grave qui doit être prise en compte. Devant ce paradoxe, je pense que la décision de Turpin de ne pas décider était la meilleure.”
Too Long Didn't Read. LOL.
- José* : “Les gars arrêtez avec vos questions, j'ai aqua-poney !”
Sans doute l'analyse la plus pertinente des trois.
A la mi-temps, Rudi Garcia trouvait son équipe beaucoup trop offensive, puisqu'elle avait été trois fois dans le camp adverse. Il décide donc de passer d'un 5-3-2 à un 5-4-1 en sortant Clinton Njie pour Zinedine Machach, et ce afin de bien suivre les consignes du nouvel actionnaire : ne pas faire un seul tir pour punir les supporters qui ont refusé de faire le déplacement.
Plus sérieusement, c'est une excellente décision prise par le coach olympien puisque nos joueurs n'ont réussi à trouver Bill dans la profondeur qu'une seule fois (face à Monica). Garcia espère permettre aux siens de développer un minimum de jeu en utilisant un milieu offensif qui servirait de piston et pourrait distiller de bons ballons à Bafé. Cela s'est avéré payant puisque les marseillais se sont montré sous un tout autre visage en seconde mi-temps, réussissant une prouesse : enchaîner quatre passes dans le camp qatari. Thauvin sera même tout proche d'ouvrir le score à la 70ème. Suite à un une-deux réussi avec un milieu défensif qatari, le jeune olympien fixe Thiago Silva en se servant de l'appel de Bafé à sa gauche pour crocheter le défenseur parisien, mais cet enc**é réussit un superbe tacle. A la 80ème, Hatem Ben Arfa rentre et enchaîne immédiatement les dribbles, avant d'être découpé trois minutes plus tard par Lass'. Merci (ex)cap'taine !
Enfin, on ne pourrait pas décemment résumer ce match sans consacrer un paragraphe entier à Cavani. Par deux fois il place sa tête au-dessus du but de Pelé alors qu'il est seul au point de penalty suite à un bon coup-franc (34ème et 71ème). Mais surtout, surtout, il rate LA balle de match à la 82ème. Matuidi, depuis l'angle de la surface et de la ligne de corner fait un excellent centre en retrait qui passe Pelé et trouve Cavani, seul à deux mètres du but et avec un bon mètre d'avance sur Doria. Alors que Pelé était parti pour chercher le ballon au fond des filets, le parisien ne cadre pas !!! Sur cette action, nos trois experts internationaux n'ont toujours pas trouvé d'explication rationnelle. Peut-être un grigri dans le but marseillais ?
Et au final, l'OM décroche un nul mérité aux saveurs de victoire dans un Parc des Vendus dégouté, le tout sans avoir tiré une seule fois au but. Une entrée réussie pour un Rudi Garcia qui a réussi à mettre en place un schéma tactique nouveau, rugueux et efficace en seulement 2 jours. On pointerait presque sans tirer. Chapeau l'artiste !
* Les prénoms ont été modifiés pour éviter de voir nos experts enrôlés par la concurrence.
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