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#Rétro : Scotti, Marseille au coeur !
Le Lundi 26 Décembre 2016 par Samuel Massilia
S'il est un joueur qui a marqué l'OM d'après-guerre, de son talent et de sa personnalité, c'est bien Roger Scotti. Gagner la Coupe de France à 17 ans est un véritable exploit marquant et difficile à égaler, voire à battre. Mais ce Marseillais de pure souche avait un gros défaut, son amour pour la ville de Marseille.
"Quitter Marseille, c'est m'arracher le coeur", avait-il coutume de rappeler régulièrement. Il avait également le sens de la formule marseillaise : "Té, celui-là, il a les pieds trépanés, il ne fera jamais carrière". Roger Scotti voulait tout simplement se faire car pour lui, il n'aurait pas fait un bon joueur de football.
Il a eu également quelques échanges légendaires avec Henri Roessler, son entraîneur (de 1950 à 1954). Un dimanche matin et sous une humeur clémente, Scotti lui lance : "Coach, il vaudrait mieux jouer aujourd'hui avec des maillots légers à manches courtes, plutôt qu'avec ceux plus épais et à manches longues". Et son manager n'aimait pas les contestations et lui répondit : "Vous jouez comme je le veux !".
Pour l'anecdote, Roger a pris dans l'armoire à pharmacie une paire de ciseaux, et coupa les manches de son maillot avant de tendre les morceaux à son entraîneur en s'exclamant : "Pour faire briller vos souliers, et regardez, je suis poli, je suis prêt à payer le maillot." Roger refusait toujours les offres mirobolantes qui s'offraient à lui. Car il avait toutes ses habitudes dans la cité phocéenne. Il a été l'un des maîtres techniciens de l'Hexagone.
Sa ruse, son intelligence, sa culture et son sang-froid ont fait de lui le grand joueur qu'il fut. Faisant la pluie et le beau temps pour son président, Dancausse. Coéquipier modèle de Pépito Aznar, Gunnar Andersson, Bihel ou Pironti, ses passes délicieuses, son courage et sa clairvoyance sont encore à louer aujourd'hui.
"Quitter Marseille, c'est m'arracher le coeur", avait-il coutume de rappeler régulièrement. Il avait également le sens de la formule marseillaise : "Té, celui-là, il a les pieds trépanés, il ne fera jamais carrière". Roger Scotti voulait tout simplement se faire car pour lui, il n'aurait pas fait un bon joueur de football.
Il a eu également quelques échanges légendaires avec Henri Roessler, son entraîneur (de 1950 à 1954). Un dimanche matin et sous une humeur clémente, Scotti lui lance : "Coach, il vaudrait mieux jouer aujourd'hui avec des maillots légers à manches courtes, plutôt qu'avec ceux plus épais et à manches longues". Et son manager n'aimait pas les contestations et lui répondit : "Vous jouez comme je le veux !".
Pour l'anecdote, Roger a pris dans l'armoire à pharmacie une paire de ciseaux, et coupa les manches de son maillot avant de tendre les morceaux à son entraîneur en s'exclamant : "Pour faire briller vos souliers, et regardez, je suis poli, je suis prêt à payer le maillot." Roger refusait toujours les offres mirobolantes qui s'offraient à lui. Car il avait toutes ses habitudes dans la cité phocéenne. Il a été l'un des maîtres techniciens de l'Hexagone.
Sa ruse, son intelligence, sa culture et son sang-froid ont fait de lui le grand joueur qu'il fut. Faisant la pluie et le beau temps pour son président, Dancausse. Coéquipier modèle de Pépito Aznar, Gunnar Andersson, Bihel ou Pironti, ses passes délicieuses, son courage et sa clairvoyance sont encore à louer aujourd'hui.
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