Dijon 2-3 OM : Réactions d'après-match

Didier Deschamps « On a bien maîtrisé les 20 premières minutes, sur deux ou trois coups, on aurait même pu mettre le troisième but. Les joueurs étaient alertés qu'à la pause rien n'était fini parce que cette équipe était menée par le PSG avant de les battre 3-2 mercredi. On prend un but très rapidement. Ils ont mis deux très beaux buts. Passer de 2-0 à 2-2 m'a fait penser au match à Auxerre mais là cela a tourné en notre faveur. C'est une victoire importante, la deuxième de suite en championnat, la troisième de la semaine. Dijon ne joue pas le haut de tableau mais il y a de la qualité, donc on emmagasine de la confiance et surtout des points. On avance un petit peu. »

Loic Rémy : « On doit vraiment éviter de se faire peur comme ça. On mène 2-0 et on savait que cette équipe là en deuxième mi-temps pouvait nous poser des problèmes. On l'avait vu contre le PSG et ça ne nous a pas surpris qu'elle nous déstabilise. On a su réagir mais on doit se mettre en sécurité plus rapidement pour ne pas reproduire ce genre d'erreur. [...] C'est notre première victoire à l'extérieur, c'est bien pour la confiance et nos supporters qui en avaient un peu gros sur la patate. On enchaine une petite série, pourvu que ça dure. On en a besoin pour recoller dans le haut du classement. En tout cas, ça nous fait du bien! »

Souleymane Diawara : « Ce qui a changé, c'est qu'on gagne, cet OM gagne. On va aller à Arsenal sans esprit revanchard mais pour prendre un maximum de points. Je suis content pour Alou Diarra. C'est mon pote, mon frère. »

Patrice Carteron, entraineur de Dijon : « Il y a eu des faillites individuelles qui ont compromis notre volonté de faire du jeu. C'était Noël avant l'heure ! Quand on est promu, on n'a pas le droit de faire cela. Maintenant, peut-être que le fait de se retrouver éventuellement relégable dimanche constituera un électrochoc. [...] On prend un coup de poignard à 2-2. Ce n'est pas la première fois, car j'ai un groupe à réaction. C'est à se demander si avant les matches, ils ne tirent pas au sort pour savoir qui va passer au travers. Ma vision des choses va évoluer dans les prochaines semaines. On a joué trois matches en une semaine face à des grosses écuries. Cela m'a permis de savoir qui était capable de supporter la pression et qui faisait dans sa culotte. On cultive le paradoxe : on fait des choses intéressantes, mais au final, on passe à côté. »