Franck Sauzée s'ennuie !

Au coup de sifflet final ce vendredi, Eric Di Meco, à l'image de nombreux supporters et observateurs, s'inquiétait déjà sur RMC : "Les Marseillais ont été inoffensifs. Désormais, les équipes qui viennent au Vélodrome sentent qu'elles ont un coup à faire."

Un autre ex-Olympien reconverti dans le commentaire sportif, Franck Sauzée, pourtant ordinairement mesuré dans ses jugements, va plus loin et admet carrément dans les lignes de la Provence son profond ennui : "J'étais pourtant assez confiant sur la qualité de la rencontre. J'avais trouvé qu'à Lyon, malgré le problème de finition de l'OM, l'engagement, le désir de pressing très très haut de bout en bout avaient été récompensés par un bon match nul.J'espérais revoir ce désir de prendre le ballon, de percuter, de faire mal à l'adversaire. Or, je me suis ennuyé [...]"

Pour l'ancien milieu de terrain, c'est avant tout une question de d'état d'esprit. Il souligne à demi-mots la suffisance des hOMmes d'Elie Baup face aux équipes supposées plus faibles sur le papier : "C'est une question de motivation. Quand tu affrontes Paris au Parc, tu fouettes un peu, il y a de l'adrénaline, un surcroît d'énergie. À Lyon, l'OM a été très très bon tactiquement, Rémi Garde a été surpris ; cela démontre que cette équipe a les moyens de jouer ainsi. Mais face à des équipes mal classées, un phénomène de facilité apparaît, les Olympiens pensent que ça va être plus facile, tranquille et ça ne l'est pas du tout.
Il va falloir réagir : l'OM perd des points, il faut stopper une forme d'hémorragie et je pense que c'est une question d'état d'esprit ! "

Enfin, Sauzée ne comprend pas le manque d'ambition affichée, les errements. Mieux ou pire, il estime que l'acteul fonctionnement au ralenti marque une équipe en grand danger de se faire grignoter : "Attention, il faut bien avoir en tête que si l'OM est troisième aujourd'hui, depuis le début de la saison, ce n'est pas un hasard, c'est qu'il y a bel et bien de la qualité ; mais il va falloir s'accrocher. Quitter le Top 3 une ou deux journées, peut-être mais pas plus, il est vital d'y rester."

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